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Derniers articles
lundi 22
avril 2013
- par
AK Pô
Obsolescence de la publicité
...au-dessus de son crâne pas encore chauve, clignotaient des SIMCA, FRIGIDAIRE, TELEFUNKEN, PATHE MARCONI, TALBOT LAGO, WONDER, L’UNIVERS, MAMMOUTH , chocolat CEMOI, cafés BIEC...
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lundi
8 avril 2013
- par
AK Pô
Le complot
J’ai découvert le corps vers minuit, enroulé dans le tapis en fibres synthétiques de la salle de bain, et mon premier réflexe a été d’appeler Maximo. Quand j’ai entendu le décrochement de l’appareil, je me suis lancé, expliquant brièvement la situation, avant de lui poser la question qui me brûlait les lèvres : "penses-tu que ça ferait un bon début de polar ?" Mais c’était sa femme, au bout du fil. Elle m’a vertement répondu : "mon mari ne parle pas aux assassins, et d’abord, qui êtes-vous (...)
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lundi
1 avril 2013
- par
AK Pô
Pau - Malédiction ou bénédiction pour le boulevard des Pyrénées ?
La nouvelle est tombée vendredi dernier. Après le Barroco, qui n’aura survécu que deux ans (voir la Rép du 18 décembre dernier), c’est au tour de l’Aragon, repris en juin 2012 par Yves Camdeborde et consorts, de fermer ses portes ouvertes sur le boulevard des Pyrénées.
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lundi
18 mars 2013
- par
AK Pô
Les oiseaux
Les passereaux pépiaient. Ils se baladaient sur le boulevard des Airs, formant de petits groupes joyeux, bavards, les ailes chamarrées et le bec grand ouvert, gobant le temps printanier à pleins poumons, discutant de l’état du monde d’en-dessous, fientant en riant sur la tête des chasseurs qui, en cette saison, ne pouvaient leur répondre à coups de fusils. "Bon temps, belle vie" était leur slogan favori du moment. Les plus volubiles se trouvaient être les mésanges charbonnières, dont la (...)
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dimanche
10 mars 2013
- par
AK Pô
Le corbeau
Le corbeau s’était juché à la cîme du plus haut des bouleaux, comme pour honorer un grand jour. La neige. La neige peu à peu masquait les rangs raccourcis des maïs récoltés en octobre, et l’hiver n’avait versé que pluies sur les terres déjà saoules. Les paysans ressemblaient à ce peuple gaulois vu par les grands patrons américains : ils nageaient dans le vitriol des vins rouges comme là-bas, chez eux, les indiens dans le whisky plongeaient leurs plumes.
J’avais, dans ma ligne de mire, (...)
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