Nomade, comme chacun sait, c’est le vent qui tourne, pas les girouettes. Les employés n’échappent pas à cette loi de la physique, formidablement illustrée par Josy Poueyto et Yves Urieta.
Les boycotteurs poueytistes n’ont pas osé s’exposer... pourtant au départ j’avais cru...
La DRH n’a fait que son travail de DRH, en s’assurant que les règles de travail étaient respectées. C’est peut-être nouveau à la mairie de Pau, mais un minimum de rigueur dans la gestion du personnel ne fait pas de mal.
Mais le problème de fond est bien là : le malaise parmi les employés de la mairie semble réel, il ne faut pas le nier. Il se traduit en particulier par un taux d’absentéisme très élevé, qu’une entreprise ne supporterait pas. Ce diagnostic fait, pour le résoudre, les promesses miracles (du genre "le sauveur arrive sur son tracteur") n’engagent que ceux qui y croient.
Par contre, j’ai déjà abordé le sujet dans un autre message, il existe des méthodes de management qui replacent l’Homme au centre de l’activité, comme acteur et non pas comme seul exécutant de directives mal comprises ou mal expliquées.
Il s’agit en premier lieu de faire partager par les employés municipaux les objectifs de leur actions aud service des citoyens. Ceux ci découlent de la politique définie les élus.
Ensuite rendre responsables les employés, à leur niveau, de chaque étape du processus, quel qu’il soit, pour obtenir les résultats escomptés.
Reconnaître le travail effectué.
Sans développer davantage, pour moi cela se résume en une démarche de certification ISO 9001:2000 de tous les services communaux et de l’agglo. Elle permet de passer en revue tous les processus (de décision, d’exécution, etc.) et d’identifier les responsables de chacune de leurs étapes.
C’est à la fois l’intérêt des employés, des élus et des citoyens. Comme disait Ségolène : c’est du gagnant-gagnant...
|