Cette année le bilan des voitures brulées pendant la nuit de la Saint Sylvestre a été affiché ce qui n’était pas le cas au plan national depuis 2009. L’effort de transparence voulu par Manuel VALLS est louable. Un souci de vérité.
Dans notre Béarn, on déplore seulement une voiture brulée devant le casino de Salies de Béarn vers 23 h 00. Deux autres ont été endommagées par la propagation de l’incendie. A Pau les quartiers de Ousse des Bois et de Saragosse sont restés calmes. Rien à déplorer.
Il est difficile de comparer avec les années précédentes puisque depuis 2009 et, selon la volonté d’un précédent ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, les statistiques n’avaient pas été publiées. En 2009 1147 voitures avaient été incendiées, elles se chiffrent à 1193 en 2013, dont 344 par propagation, 209 l’ont été en région parisienne, 907 dans les agglomérations de province et 77 en zone gendarmerie (qui couvre 90% du territoire national).
Cette décision de ne pas publier les chiffres résultait du souci de ne pas provoquer une surenchère chez les incendiaires. Il est certain que cacher le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre. Le souci de transparence ne provoquera pas une augmentation de cette forme de délinquance l’année prochaine.
Il n’y a d’ailleurs qu’en France que l’on se pose la question de savoir si les chiffres ou résultats doivent être affichés. Les incendies volontaires des véhicules automobiles sont-ils vraiment une tradition française ? Si communiquer les résultats de la délinquance en général devait entraîner une surenchère ou une compétition, il faudrait alors ne jamais rien dire.
L’efficacité de la lutte contre cette forme de violences urbaines passe certainement par une plus grande présence policière et des gendarmes sur le terrain comme l’a voulu le ministre de l’Intérieur. 53 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour cette dernière Saint Sylvestre avec une accentuation sur la prévention des accidents de la circulation.
Vers une plus grande transparence qui permettra aux citoyens que nous sommes de se sentir considérés comme responsables. Il entre dans les projets du Ministre de l’Intérieur de repenser les statistiques sur la délinquance de façon à permettre non plus une culture des chiffres, mais une culture du résultat.
"Cette décision de ne pas publier les chiffres résultait du souci de ne pas provoquer une surenchère chez les incendiaires. Il est certain que cacher le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre. Le souci de transparence ne provoquera pas une augmentation de cette forme de délinquance l’année prochaine."
Je ne partage pas ce point de vue.
Il semble depuis longtemps que les annonces villes par villes et quartiers par quartiers, donnent des raisons à certains de se jalouser et de faire mieux la prochaine fois. Il s’agit presque d’un sport national qui n’amuse que les acteurs, mais pas du tout celui dont la voiture n’est plus côté à l’argus et dont l’assurance ne rembourse rien...
Pourquoi comptabilise-t-on les voitures brulées à la Saint Sylvestre, et pas les écobuages sur les pentes Pyrénéennes. C’est de la discrimination !
> Voitures brulées la nuit de la Saint Sylvestre
7 janvier 2013, par Bertrand
Que de poncifs...
Comment stigmatiser un territoire ? En faisant ce qu’a fait la Rep’ dès le matin du 1er avec une belle photo d’ODB... On pouvait presque sentir la déception qu’il ne ce soit rien passé...
Clarté sur les chiffres, c’est bien ; mais une cartographie serait mieux. On y découvrirait que pour la St Sylvestre, les voitures ne flambent pas que dans certains quartiers et que l’arnaque à l’assurance et de mise (comme au casino )