Notre pays a du mal avec sa productivité, le rapport Gallois est là pour nous le rappeler.
Cela n’est pas nouveau et n’est que la pointe d’un immense iceberg de problèmes que l’on tente de nous cacher depuis des années.
En 1975, le rapport du Club de Rome, préconisait des mesures pour préparer l’avenir du monde occidental face aux défis que nous aurions à relever (fin du pétrole à bas coût, défi alimentaire, croissance exponentielle des populations, croissance des coûts financiers etc... etc ). Qu’en a t-il été de la réponse de nos dirigeants et responsables politiques de l’époque ?
"Tout cela ne sont que des balivernes d’écologistes en mal de reconnaissance".
Malheureusement, bien d’autres rapports de ce type ont paru depuis, (Sur-pêche, gaz à effets de serre, moyens de déplacements des biens et des personnes, Education etc.... etc....) mais, tous ont subi le même sort, l’enterrement et le dénigrement.
Malgré la volonté effrénée de nos dirigeants et responsables politiques de tous bords à vouloir conjurer le sort de " l’histoire du monde et des humains ", celle-ci s’est poursuivie insidieusement et continuellement pour nous amener, aujourd’hui à la situation à laquelle le monde occidental est confronté.
Seul en France, un petit homme, physiquement tout en rondeur, d’esprit vif et critique, Raymond Barre, homme d’obédience politique du Centre, économiste de métier, avait compris et anticipé avant tout le monde, la situation que nous vivons actuellement. A son époque et à ses dépends, il préconisait des mesures structurelles pour prévenir cette situation.
Mais la polémique de tous bords (Politique, Syndicale, Patronale) qui en découla eût pour effet de couper court à ses idées. On s’engagea, tout au contraire, dans une course effrénée au soit disant "progrès" qui nous mènerait à l’affranchissement de notre condition humaine contraignante (Fin du travail, fin de la souffrance, vie sans fin, bonheur matériel éternel à bas coûts, etc... etc....).
Qu’en est-il de tout ça aujourd’hui ? Pour beaucoup de domaines, un échec patent, malgré les propos récents du Président Obama, récemment réélu, qui dit à tue-tête que l’avenir est plein d’espoir.
Pour un pays en pleine difficulté, ce n’est pas mal !!!! Ça ne coûte pas cher de le dire.
Et en France, que font nos responsables ? Ils pensent et disent, ni plus ni moins, que si Obama dit cela, c’est que, cela va aller mieux chez nous. On se console avec ce qu’on peut. Donc, il n’y a plus qu’à attendre cette arrivée en France. Malheureusement, on va devoir attendre longtemps.
Seul en France, Gallois, physiquement à l’ opposé de son prédécesseur de l’époque, mais d’esprit aussi vif et critique, ose apporter une réponse, avec son fameux rapport, qui n’est ni plus ni moins que la reprise des mesures " d’inspirations
barristes" de l’époque. Rien, ni plus ni moins, que de la " Réal Politik ".
Ce rapport, qui a risqué un moment donné, le même sort que bien de ses congénères, "la mort au fond d’un tiroir poussiéreux d’un Ministère", sera suivi d’effets, du fait de la situation économique critique actuelle de notre pays, mais surtout du fait de la pression de plus en plus croissante qu’exercent nos créanciers, qui demandent des comptes.
Ce rapport, n’invente rien, mais dit tout simplement que nous sommes dans une impasse et que maintenant, il va falloir en sortir, sinon s’en est fini de notre modèle. Il ne préconise rien d’autre que des mesures immédiates pour sortir du fond de l’impasse, mais rien sur des mesures pour le long terme, ni sur les autres problèmes, qui découlent directement ou indirectement de ce manque de dynamisme. Autrement dit, au gouvernement et aux citoyens de s’engager.
Tiens, tiens, pourtant certains continuent à croire que la crise est finie.
A la lecture de ce rapport se présente à nous deux solutions :
- Soit sortir de l’impasse en marche arrière, auquel cas on court le risque de trébucher et de tomber définitivement dans l’abîme.
- Soit prendre les mesures rapides et efficaces, que préconise Gallois, qui nous permettront de nous retourner au bout de l’impasse et d’en sortir en voyant la lumière. Auquel cas, nous avons des chances de nous en sortir, si on n‘est pas aveuglés, une fois de plus par la lumière de nos dirigeants ou englués par le béton que certains maçons envisagent de couler une fois de plus, pour nuire à notre avenir.
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’ il va falloir revenir au rond-point de la croisée des chemins de l’ Histoire (année 1975) et surtout aux fondamentaux du Club de Rome pour pouvoir changer de route.
De nombreux pays, avant le nôtre, ont été confrontés à ce genre de problème. Ceux qui ont réussi à s’en sortir, l’on fait au travers d’un gouvernement de " coalition d’intérêt général national " ou de " salut public " en laissant les a priori personnels et politiques aux vestiaires, mais surtout en engageant des réformes continues et raisonnées.
Ce gouvernement, devra comporter un Ministère des Réformes Publiques Permanentes. Il devra donner un rôle actif à la Cours des Comptes, avec pour mission la vérification de la validité des montages financiers, avant réalisation de tous projets locaux ou nationaux d’intérêts publics, mais également en vérifier la pérennité et les certifier conformes au regard des capacités financières des communes ou collectivités locales.
Autrement dit, il va falloir ajouter un volet financier aux enquêtes d’utilité publique, pour prévenir des déboires de type A65.
Cela évitera bien des dérives et diminuera le rôle des lobbies toujours prompts à proposer des projets pharaoniques ne correspondant pas aux besoins ou carrément inutiles. Maintenant, reste à savoir si notre pays est mature à relever ce défit et à franchir ce pas de l’histoire humaine.
Est-on prêts à accepter une croissance raisonnée et raisonnable ? La Chine, vieux pays et usine du monde, s’y prépare.
Dorénavant, faudra-t-il envisager de faire, une croissance sectorielle préventive et temporaire, pour les secteurs les plus déficients, et non plus une croissance continue et globale, qui ne mène qu’à des dérives stériles ?
Espérons que l’avenir nous le dira rapidement, en espérant que les mesures ne se limiteront pas aux seuls problèmes liés à la productivité.
Combien de temps perdu et d’argent dépensé aura-t-il fallu pour en arriver à ce constat d’échec, tout cela aux dépends des générations futures, dont nous avons consommé prématurément les chances et ainsi hypothéqué l’avenir.
Quel beau slogan ! pour ne pas l’utiliser comme révélateur de ce que sont les hommes politiques après ce vote UMP !!! Vraiment, comment croire qu’ils sont capables de résoudre la crise qu’ils ont inspirée ? Que des discours pour prendre des postes de pouvoir par tous les moyens. Les plus "propres" sont les plus minables sur le plan de la morale et inversement. Rien ne les arrête, que de l’arrivisme et de la tromperie. On s’est moqué du "Dallas érotique" du PS mais alors, Que penser d’un Premier ministre pendant 5 ans avec toute sa bande de ventouses qui montre un tel mépris des citoyens et des adhérents au Parti ? Je ne sais pas s’il faut en rire, trop de questions se posent ! Sans doute qu’un bon "dictateur" en France ne serait pas inutile pour mettre de l’ordre dans ce pays corrompu et ingouvernable. Quand je pense qu’on avait la prétention de contrôler les élections dans les Pays Africains !!!Ils sont plus honnêtes que cette bande.
Je ne vois qu’une seule hypothèse pour les prochaines élections : que les électeurs REFUSENT DE VOTER POUR DES CANDIDATS actuellement en responsabilité à tous les postes - conseil général, députés, maires,présidentielle.Virer également les ministres et sénateurs qui ne sont pas au suffrage universel. UN VASTE COUP DE BALAI est indispensable- il faut élire des nouveaux et une refonte des statuts avec abolition des privilèges corporatifs. Il faudrait aussi interdire les doubles-emplois tout autant que supprimer le droit de vote aux FONCTIONNAIRES. Ils ne sont responsables de RIEN sauf des charges et des mauvais choix . Elle est belle "la classe dirigeante Française" !!!!!