Faire des infrastructures une priorité pour figurer parmi les gagnants de la mondialisation est une chose.
Ne pas faire en même temps la promotion des mesures qui permettraient de contenir la dispersion des activités et de l’habitat que toute nouvelle infrastructure engendre, n’est pas acceptable. Surtout en 2012.
Dans ces conditions la référence au développement durable est une façade.
J’ai aussi assisté à la réunion. Je n’ai pas entendu une seule fois la problématique de l’étalement urbain.
Même si l’échangeur de Morlaàs est souhaitable que va-t-il se passer du point de vue de l’étalement urbain ? Idem pour la Pau-Oloron.
Ce n’est sans doute pas le problème de la CCI (encore que... vue les leçons qu’elle donne sur le sujet) mais il faudra bien que quelqu’un le traite aussi. Les solutions ne sont pas simples mais elles sont connues.
D’autre part, dans ce débat sur les infrastructures, il y a beaucoup de « passagers clandestins ». Toutes les activités qui réclament ces infrastructures ne sont pas confrontées à la mondialisation. Je dirais même qu’elles sont majoritaires au sein de la CCI.
Promouvoir des projets d’aménagement du territoire sans s’assurer qu’ils profiteraient d’abord à l’économie productive et non à l’économie résidentielle, surtout dans une période où notre pays croule sous des déficits en tous genres, ne me parait pas correct.
Voila au moins deux raisons qui me font douter de la légitimité de la CCI pour porter ces projets.
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