Tout à fait d’accord avec Daniel Sango. La perte de dynamisme de la ville d’Oloron n’est pas dû au fait qu’il n’y a pas de liaison rapide entre Pau et Oloron mais principalement à deux faits :
D’une part : - Les responsables politiques n’ont pas vu venir depuis des décennies les évolutions industrielles qui ont entraîné ce déclin inexorable, du fait qu’à l’époque ils considéraient cette situation d’emploi comme une rente à vie, souvent due aux marchés publics notamment dans le textile. A un certain moment, ils ont tous considéré que ce déclin relevait de la fatalité et ont cru que l’action dans ce domaine n’était leur rôle.( Il était urgent d’attendre. Les subventions allaient solutionner les problèmes). Erreur fatale.
C’est sûr que ce n’est pas à eux de créer des emplois mais c’ est à eux de créer une dynamique vigoureuse pour y tendre. Il y a 50 ans à Oloron il y avait presque 10 000 emplois CDI avec une route de bien piètre qualité que l’actuelle. Alors ?
D’autre part : Les industries Oloronaises étaient essentiellement familiales et ce sont posés deux problèmes. - Celui des successions à la tête des entreprises. - Celui de l’ adaptation à l’évolution des marchés et des techniques.
Problèmes qui auraient du à l’époque nécessiter le soutien d’ organismes publics pour faire évoluer les esprits vers plus d’ouverture. Deux sociétés, LINDT et MESSIER DOWTY où ces problèmes ne ce sont pas posés sont toujours présentes à Oloron sans voie rapide.
Demain voie rapide ou pas, si nos responsables ne comprennent pas la mécanique qui peut amener à redresser cette situation Oloron continuera à péricliter inexorablement. Ce n’est surtout pas le leurre du futur couloir à camions qui résoudra nos problèmes.
Maintenant à l’Etat de répondre clairement et rapidement à deux problèmes : - La sécurité des usagers et plus particulièrement celle des automobilistes sur la RN 134. - Répondre à l’attente de nos amis Espagnols en matière de déplacements des biens et des personnes conformément aux directives de l’ Europe.
Surtout ne faisons pas l’erreur de leur choix du "TOUT ROUTIER" qui serait définitivement fatal pour l’avenir d’Oloron.
Alors, faisons rapidement le choix de dissocier les trafics : - en améliorant notablement la RN 134 pour les automobilistes et en l’interdisant aux poids lourds non locaux. - en ouvrant la ligne ferrée PAU/CANFRANC aux marchandises vers l’Espagne.