Monsieur Boutin, votre chute me laisse pantois, car vous semblez disjoindre le taux de l’argent emprunté et notre quotidien franco-français reconquérir son triple AAA* !
... A cet objectif, les lecteurs pourraient préférer celui de baisser régulièrement et rapidement le taux de chômage.
Triple A ou pas, toute l’économie ordinaire utilise du crédit .
Que le taux du crédit soit affiché ou qu’il soit sous-jacent, le crédit/la facilité de caisse/le découvert/le paiement à 30 jours/la garantie hypothécaire existent bel et bien et impliquent un coût qui se répercute.
Je ne sais d’ailleurs s’il existe un seul domaine (hormis le troc, et encore) qui s’abstienne d’un crédit réel ou implicite, dès lors qu’il y a un décalage dans le temps entre l’acquisition en amont de la chaîne et le paiement total et définitif.
Alors le crédit (qu’il soit dépendant de la notation de Moody’s ou pas) pèse sur notre société ordinaire. Et plus le taux du crédit sera bas et la quantité de crédit abondante, meilleures seront les chances d’un fonctionnement harmonieux.
Que ça dépende de nos institutions actuelles ou futures, je vous rejoins M Boutin . Mais ça dépend principalement et surtout du réalisme, loin des subterfuges et promesses irréalistes. Espérons ne pas revivre les "clignotants sont au vert" de Pierre Mauroy en 1982... suivi par 3 dévaluations pesant sur notre niveau de vie.
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