Le groupe de BTP Vinci réclame 60 millions en
plus à Réseau ferré de France (RFF) pour la construction et
l’exploitation de la future ligne de TGV Tours-Bordeaux, en raison
notamment de l’augmentation du coût des matières premières
Le groupe de BTP Vinci réclame 60 millions en plus à Réseau ferré de France (RFF) pour
la construction et l’exploitation de la future ligne de TGV
Tours-Bordeaux, en raison notamment de l’augmentation du coût des
matières premières, affirme Le Figaro dans son édition de mercredi.
Le quotidien, qui n’identifie pas ses sources, affirme que Vinci veut
de RFF un complément supérieur à 60 millions d’euros, justifié
notamment par l’augmentation du coût des matières premières.
Le montant total du contrat était initialement de 7,2 milliards d’euros, rappelle le journal.
RFF n’est pas prêt à verser ce complément, et les négociations risquent
d’être rudes, juge le journal, qui rappelle que le contrat de
concession définitif entre les deux parties aurait dû être signé avant
le 28 février.
L’article affirme par ailleurs que Vinci n’a pas encore réalisé le bouclage financier des emprunts de 3 milliards d’euros associés au projet.
Le groupement Lisea --piloté par Vinci, associé à la Caisse des dépôts
et à l’assureur Axa-- avait été désigné en mars 2010 pour négocier le
contrat. Il était prévu qu’il finance le projet à hauteur de 3,8
milliards d’euros, dont 800 millions d’euros de fonds propres.
De plus, 57 collectivités locales doivent apporter de leur côté 1,5 milliard d’euros
(pour porter le total, avec les subventions de l’Etat à 3,4 milliards
d’euros), mais il devrait manquer 200 millions d’euros, écrit Le
Figaro, qui ajoute que la région Poitou-Charentes, dirigée par la
socialiste Ségolène Royal, est la principale récalcitrante.
Long de 302 km (auxquels s’ajoutent 38 km de raccordements aux lignes
classiques), le futur tronçon Tours-Bordeaux s’inscrit dans le
prolongement de la ligne Paris-Tours existante, pour mettre Bordeaux à
deux heures et cinq minutes de Paris fin 2016.