Alexis HK Le mercredi 2 février à 20h45 à l’Ampli de Billère
Depuis 2000, Bénabar puis Sansévérino ou Vincent Delerm ont lavé la chanson française de sa honte et Alexis HK en est, lui aussi. Comme les Garçons Bouchers ou Les Négresses Vertes des années 90 ou encore les Titis parisiens d’antan, Alexis HK traîne les bistrots et il aime ça visiblement, et nous aussi. Son premier album « Belle Ville » (Musiques Hybrides/2002) est le reflet dans le zinc du comptoir de cette vie de quartier. Comme ses aînés cités plus haut, Alexis HK aime les conversations, les engueulades de fond de salle, la bière éventées et le vin à boire. L’univers d’A.HK est tendre, et l’homme n’erre pas dans les lieux de son quartier, de sa ville, de sa vie, comme un voyeur, comme un collecteur de brèves de comptoir. Ces histoires racontées sont les siennes peut-être, les gens décrits, sont ceux à qui il serre la main dans la rue et les histoires d’amours tendres et drôles sont celles de nous tous. Alexis HK n’est pas pour autant un homme de bar, ses chansons ne sont pas des errances liquides d’un forçat éthylique, son univers est plutôt gai, tout du moins jamais larmoyant. Après un bac B, des études de philo et des jobs alimentaires pénibles, Alexis HK se met à la musique parce qu’il s’ennuie un peu. La musique alors ? Oui, mais pour le plaisir et en ne prenant surtout pas les gens pour des imbéciles ! Alors il écrit et les personnages de ses chansons évoluent dans une vie souvent douce, amère, un peu et parfois cruelle. Il y a chez ce garçon des souvenirs encore vifs de Brel, Brassens, Ferré. Les bistrots de Belleville d’Alexis HK sonnent au son des musiciens de son premier album (Belle Ville/2002/Musiques Hybrides) quand ces derniers jouent de l’accordéon diatonique, de la guitare acoustique, de la mandoline, des percussions, de la flûte, de la contrebasse et de la caisse claire. Octobre 2004, sortie de l’album "L’Homme du Moment" chez Labels.