> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par L’ OURS du Bois
Martine Le Pen va rapidement apprendre la leçon et elle va nous
un petit lapsus !!!javascript :emoticon(’ ’)
j’en profite, les boulets sont pasé tellement pret que j’en ai le poil roussi 
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par bernard salsé
la réflexion de BB ne manque pas d’intérêt, mais elle ne suscite pas que de belles bases de réflexion ( au travail !).
C’est dommage car BB montrait que cette histoire d’Euros est en fait une histoire de bons élèves avec des idées de bons élèves. Et on apprend bien ce qu’on apprend jeune. Et à 20 ans ou avant, qd vous vous êtes mis en ménage avec le premier ou la première venue, avez vous commencé par partager le porte-monnaie ? Non. Vous avez d’abord vérifié qu’il y avait une certaine harmonie sur un certain nombre de plans.
On dirait que c’est ce que n’ont pas connu les créateurs de l’euro. Trop bons élèves !
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par Marc
Monsieur Salsé, revoyez un peu l’histoire de la construction européenne et vous constaterez que la mise en place de l’Euro a été précédée par de très longues fiançailles. Le "serpent" monétaire a vu le jour en 1972 et le SME en 1979.
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par bernard salsé
Fiançaille, mais à la mode ancienne sans partage d’une maison commune.
Et ensuite on a partagé le porte-monnaie sans mettre en commun les valeurs. En heure de travail, l’euro a des valeurs différentes d’un pays à l’autre. Donc chaque pays a une monnaie différente même si elle a le même nom. C’est donc inutile de prendre une monnaie différente.
C’est l’objet de la démonstration.
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par Marc
"Fiançaille, mais à la mode ancienne sans partage d’une maison commune".
Si, justement, avec le SME il y a bien longtemps que les noces étaient consommées quand l’Euro a été installé.
Donc chaque pays a une monnaie différente même si elle a le même nom. C’est donc inutile de prendre une monnaie différente. C’est l’objet de la démonstration.
Non, votre démonstration n’en est pas une. L’Euro est bien la monnaie commune. Il est impossible d’établir une corrélation entre l’évolution du taux de change et celle du coût du travail. Et agir sur la TVA (impôt neutre à l’exportation qui plus est) ou les charges sociales n’a pas d’effet univoque sur le taux de change.
La crise récente a précisément démontré que l’Euro était la monnaie commune puisque elle a vu une réponse unie de l’Europe pour éviter tout décrochage d’une de ses parties. On est loin du temps des dévaluations compétitives et antagoniques.
Les politiques structurelles mises en place, y compris la politique monétaire européenne autour de l’Euro, conduisent à la convergence des économies européennes et à une progressive égalisation des pouvoirs d’achat en Europe. Et donc du coût du travail.
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
25 janvier 2011, par bernard salsé
C’est difficile d’expliquer les concepts de base. Je gagne par exemple 1500 E nets pour 150 H de travail. Donc j’ai 10 euro de l’heure et un euro vaut un travail de 6 minutes, soit 1/10 d’heure et avec 6 minutes de travail je peux acheter 10 yuan (1 euro = 10 yuan) sachant que le chinois travaille à 10 yuan de l’heure, avec 6 minutes j’achète une heure de travail de chinois, le tout en HT. Mais avec une TVA à 20% je ne peux acheter que 1/1,20 heure soit 0,8 heure environ.
Donc on est à un taux de change de 6 minuter de travail de Français pour acheter environ 50 minutes de travail chinois.
Je ne suis pas content de l’état des choses. Je trouve qu’on achète trop facilement du chinois. Je passe la TVA à 50%. Avec 6 minutes, je ne peux acheter que 1/1,5 heure soit 40 minutes. J’achète donc 20% de chinois en moins par rapport à 50 minutes. J’ai donc modifié naturellement mon taux de change en terme de travail de part et d’autre. C’est un taux de change de sueur, c’est le seul qui compte en fait. Le taux de change monétaire est une vue de l’esprit.
Poursuivons le raisonnement. Supposons qu’on passe maintenant le taux de charge sociales sur les prix de revient à 0%. Je baisse le prix de revient à l’export par exemple de 25% (approximatif). Pour 6 minutes de mon travail, le chinois a droit à une production supplémentaire de 25%, il va donc acheter 25% moins cher. Supposons que cela n’ait pas d’incidence sur le volume, donc le chinois va acheter mes 6 minutes de travail pour (40 minutes moins 25%) 30 minutes.
Faisons cela j’ai profondément modifié le tarif de l’échange entre Français et Chinois. Le chinois achète sur la base de 30 minutes de son travail et pour cela il a droit à 6 minutes de mon travail. Il travaille 5 fois plus que moi en temps de travail. Et moi Français je lui achète 40 minutes avec simplement 6 minutes de mon travail.
Il ya bien quelques manques encore dans les coins, plus les erreurs de calcul. Mais il s’agit simplement de montrer que le vrai taux de change dépend essentiellement du taux de TVA et du coefficient de charges sociales sur les prix de revient. *
L’euro n’est qu’un concept qui facilite les calculs. Mais chaque pays peut avoir son propre taux de change avec un autre pays en modifiant le taux de TVA et le % de charges sociales supporté par les prix de revient.
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25 janvier 2011, par Marc
M. Salsé est trop gentil de bien vouloir m’expliquer les concepts de base.
M. Salsé aime les sophismes. Il essaye de dire en substance : (a) Le coût du travail est différent selon les pays ; (b) le taux de change se définit comme le rapport entre les coûts du travail. donc (c) : Il y a plusieurs taux de change et, par suite, il n’y a pas de monnaie unique mais autant de monnaie que de pays ayant des couts du travail différents.
Le seul problème chez M. Salsé c’est (b) et le passage de (b) à (c). M. Salsé fait comme si on échangeait du travail. Or les échanges passent par la monnaie, et, comme j’ai essayé de le dire, il n’y a pas de relation simple entre le cout du travail et les termes de l’échange monétaire. La monnaie n’est pas une "vue de l’esprit". La véritable illusion est de considérer la sphère monétaire comme indépendante de la sphère réelle.
Il n’y a pas de vrai ou de faux taux de change. Un courant théorique estime qu’à terme les efffets de la spécialisation internationale en concurrence pure devraient conduire à l’égalisation entre les taux de change effectifs (ceux constatés sur le marché, et qui n’ont rien d’une illusion) et le taux de change théorique défini par la parité des pouvoirs d’achat. M. Salsé confond la réalité avec une construction théorique.
On pourrait le dire autrement. Le coût du travail est très différent à Albuquerque et à New-York. Est ce que ces deux villes n’ont pas la même monnaie ? Une fois encore, croire que la monnaie est une illusion est effectivement une vue de l’esprit.
Bien à vous.
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25 janvier 2011, par bernard salsé
C’est marrant comme discussion et la raison de la différence de point de vue est intéressante.
Vous dites. On échange de la monnaie. Mais cela ce n’est que l’apparence, on les bouffe pas les billets, on roule pas avec. En fait on n’échange des biens et des services et on les achète grâce à un travail qu produit quelque chose et ce produit nous permet d’acheter un travail produit par un autre pays. Ce qui compte vraiment les heures de travail à faire pour payer l’échange.
La chose importante dans l’échange c’est le produit / service. La monnaie n’est là que parce que c’est une commodité.
Et quand on joue sur la TVA et le % de charge sociales affectée au prix de revient on modifie le rapport de l’échange. C’est en cela que la monnaie est secondaire bien qu’elle soit fondamentale pour rendre l’échange plus facile.
Je crois que c’est bien parce qu’on a perdu le sens de l’échange de bien et services . Et on considère la monnaie comme si c’était de l’or. Au départ elle faisait partie de l’échange en tant que représentante de l’or. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. C’est un papier imprimable à loisir auquel chaque pays donne une valeur en heure de travail.L’heure de travail a remplace l’or. Et chaque pays donne à son Euro, une valeur de travail (10 euros de l’heure ) comme avant on pouvait dire que le dollar c’était x onces d’or. A partir du moment où la monnaie n’est plus associé à une valeur de bien universelle ( à lépoque l’or), elle n’est plus essentielle dans l"’échange. C’est une commodité.
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25 janvier 2011, par le coq
BS ta démonstration de finances comparatives en matière de travail et d’équivalence économique est simpliste par les paramètres pris, inexacte par les cours de change des monnaies, aussi théorique que les élucubrations de Fourastié à une époque où tout se mesurait par comparaison avec le prix de la baguette de pain, le prix de la coupe de cheveux, le prix d’une paire de chaussures...etc. Sauf que tout a changé avec les nouvelles conditions de vie. On n’échange plus une "heure de travail" mais un produit financier contre un autre avantage non déterminé ou non avoué. Les marchés sont à un autre niveau et c’est bien pour cela que délocaliser NE SERT A RIEN si la situation politique est véreuse et corrompue, sans discrétion, sans affinités...à suivre.
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26 janvier 2011, par bernard salsé
On peut arrêter les phrases grandiloquentes ? Cela obscurcit l’esprit bien souvent.
Je rappelle les questions posées. Jouer sur la TVA et sur le % de charges affecté au prix de revient modifie-t-on la force de l’euro à l’importaton et à l’exportation ? En modifiant ces paramètres (tva et %) modifie-t-on la capacité à importer et à exporter que le payse étranger concerné soit de la zone euro ou d’une autre monnaie ?
Vous ne pouvez que répondre oui. Si la tva auggmente, j’affaiblis ma position à importer avec le même montant d’euro et si le % de charges diminue, je peux exporter davantage avec le même montant de dépenses en euro. Donc je change le force de mon euro à l’importation et à l’exportation. Je change donc la valeur d’échange de ma monnaie.
C’est en cela qu’on peut dire qu’il est inutile d’abandonner l’euro pour faire ce qu’on veut du fait qu’il n’y aucune obligation pour les différents pays de la zone Euro à adopter une harmonie fiscale et sociale.
L’euro n’a que l’avantage de couter moins cher à l’impression du billet ! Question de volume.
Et vos commmentaires montrent qu’on ne sait plus ce qu’est une monnaie. C’est devenu, semble-t-il un objet de trading déconnecté d’une valeur d’échange de biens et de services.
Une question ? Pourquoi crtiquez vous Jean Fourastiè ? Il était ingénieur, il avait une approche de l’Economique de type système. Cela permet déjà d’éviter la confusion. En particulier il ne confondait pas monnaie, et travail. On échange des biens et des services et la monnaie est simplement un moyen pratique de paiement. Mais pas plus. Je suis effectivement de l’Ecole de Fourastié sur ce plan-là
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26 janvier 2011, par le coq
Bonjour cher BS, je ne vais pas lancer une contre analyse de vos affirmations car nos échanges ne sont pas une joute sur ces bases ni sur le plan du commerce mondial. Un seul exemple... selon moi les échanges se font H.Taxes,la TVA est interne pour engraisser l’Etat sur le dos des consommateurs. Les grandes entreprises travaillent avec des valeurs monétaires convenues pour une année pour éviter les jeux de bourses. Quant à un exemple industriel qui me révolte je cite : EDF vend 30centimes d’€ le kw au particulier et rachète la production privée 60 centimes d’€. Quelle est votre logique ? Faire des promotions et des ventes à pertes avec des prix qui supposent des rétro-commissions sont bien loin des principes que vous annoncez. Il s’agit pourtant de ventes : d’avions, de trains, d’armes, d’énergie, d’aliments, d’exportations contre des contrats d’immigration et ainsi de suite. Il ne s’agit pas de vente de "poissons chats" à la criée.Bonne soirée et avec respect. BS (bonne soirée)
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26 janvier 2011, par bernard salsé
Mais le coq, il faut cerner les problèmes un par un
Exemple : l’échange se fait hors taxes, hors tva, mais simplement pour l’acheteur, qd il revent il vend avec la TVA et tu payes la TVA. Le taux de TVA joue donc sur ton potentiel d’achat de produits importés comme sur l’achat de produits non importés.
Quant aux marchés entre grande entreprises, ils peuvent se faire dans le cadre de contrat à prix fixe, y compris les taxes et à taux de change fixe ; mais cela ne va pas à l’encontre de la démonstration
Quant à EDF, c’est une logique d’Etat comme cela peut l’être pour une entreprise. L’Etat passe un marché avec une entrepise pour développer une technique même à perte. C’est ce que sont amenés à faire toutes les entreprises qd elles veulent développer une technique.
Mais qu’on vend vende des avions ou des poissons chats, on ne fait que vendre des heures de travail et acheter d’autres heures de travail. L’heure de travail n’est pas au même prix partout. Le vrai taux de change concerne cette valeur esentielle, mais on fait de la monnaie pour que ce soit plus pratique.
Prochaine question : est-il normal de côter une valeur financière qui ne possède que des valeurs industrielles et/ou commerciales déjà cotées en bourses ? Pourquoi la valeur financière peut-elle avoir une valeur différente du total des valeurs des actions possédées ? La valeur du total peut-il être différent de la valeur de l’ensemble ?
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
26 janvier 2011, par le coq
BS Votre dernier paragraphe est une réalité interdite - réservée aux instances autorisées - il s’agit de "duper" le client pour doper son engagement.... Tout ce qui est en bourse n’a qu’une valeur ridicule voire nulle mais seulement la confiance dans une plus value fait courir les accros...vous payez l’espoir de gagner plus parce qu’un optimiste sera plus fou que vous. Une technique dite "boule de neige" a été interdite en France mais se pratique quand même. A chacun la dette qu’il choisit.Les banques et trader qui "touchent" un % à la transaction se frottent les mains.
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28 janvier 2011, par Alphonse
Sceticisme européen
(voir vote majoritaire d’opposition des Français en 2009, jeté au pannier par...l’Europe !)
Pascal Salin professeur d’économie "émérite" à Paris-Dauphine écrit dans un grand quotidien national : "Il n’y a pas de raison de faire éclater la zone euro : il suffit pour la sauvegarder d’une meilleure gestion publique ! "
Ainsi l’homme exprime, sans s’en apercevoir, la raison exacte qui justifie l’abandon de sa thèse pro-euro, et la nécessité d’en changer : étant donné que "l’Europe-capharnaüm " à 27 ou 28 d’aujourd’hui , aprés des années de gestion confuse et illégitime,a largement fait la preuve de l’incohérence de sa gestion publique , la raison invoquée par notre bon professeur existe bel et bien de changer de système de monnaie,CQFD !
Or en matière de gestion mondiale de la monnaie, c’est tout aussi "foireux" qu’en Europe. Au temps du franc, chaque pays disposait pour se protéger des excés de ses citoyens, et se réguler, de l’arme absolu de la dévaluation, qu’il actionnait quand la machine financière chauffait, sous le poids des déficits collectifs. Aujourd’hui, l’euro mutualise ces déficits, devenus européens,quels qu’ils soient, déresponsabilise les dirigeants et leurs peuples , et accroît les périls financiers. L’euro encourage-t-il ainsi des dérives mortelles pour nos équilibres nationaux ?
Les économistes du monde entier nous ont montré combien les mécanismes de l’économie leur échappait, malgré toute leur science.
D’où la question : que diable a donc été faire Bernard Boutin, notre cher rédacteur en chef, dans un problème monétaire aussi complexe que le fonctionnement de l’euro ? Pour ma part, je suis nul en économie, et je ne me hasarderai pas à dire qui de l’euro ou du franc doit prévaloir !
Avec le bonjour d’Alphonse.
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
28 janvier 2011, par Alphonse
Et m... ! J’ai encore foiré ! Aussi nul en orthographe qu’en économie.
SVP,veuillez lire en première ligne "Scepticisme européen", merci
Alphonse marri.
> Point de vue : Haro sur les détracteurs de l`Euro
28 janvier 2011, par AB
"...que diable a donc été faire Bernard Boutin...dans un problème monétaire aussi complexe que le fonctionnement de l’euro ?"
This is ground control to Saint Bernard : can you hear me ?... This is ground control to Saint Bernard : can you hear me ?
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