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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma... |
24 janvier 2011, par JPB
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Encore une affaire qui est tout sauf simple :
a) ne pas oublier que la fréquentation d’un cinéma dépend de l’offre de films : les CGR font aussi dans le film d’auteur et piquent des spectateurs au Mélies. Personnellement j’ai le sentiment que l’offre du Mélies propose aujourd"hui beaucoup de films peu connus et difficilement promouvables, en tout cas pas bien "vendus" par la nouvelle brochure, mal commode et trop petite.
b) concernant la masse salariale, le client n’a pas l’impression que le personnel soit plus nombreux : suppression de la deuxième caisse par exemple. Les salaires auraient-ils donc augmenté plus que nécessaire ?
c) personnellement je peux payer plus cher, mais je sais aussi que pour un grand nombre de personnes modestes, (et qui habitent au centre ville) le Mélies est un des seuls loisirs abordables
d) moi non plus je ne suis pas allé au festival : mal conçu, mal vendu, mal promu, et "voulant péter plus haut que le cul du Mélies".
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma... |
24 janvier 2011, par Marc
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"Le but de la subvention de l’agglomération est surtout de mettre le cinéma (la culture) à la portée de toutes les bourses. Cette proposition d’augmentation de tarif suicidaire commercialement est inacceptable moralement."
A@P a mis cette proposition au vote. C’est une bonne chose.
Pour ma part, il me semble que ce n’est pas l’objet des subventions que de permettre de voir des films pour moins cher.
Il s’agit d’abord de permettre aux cinéphiles de voir des films ambitieux, exigeants, moins grand public et donc plus difficiles à amortir.
Un cinéma comme le Méliès joue son rôle quand il permet au public d’élever sa culture cinématographique.
Je ne verrais donc pas d’inconvénient à ce que le Méliès aligne ses tarifs sur le privé à condition que l’exigence de qualité soit maintenue.
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par pehache
A@P a mis cette proposition au vote. C’est une bonne chose.
Faire un sondage c’est une bonne chose si il y a eu auparavant un véritable débat contradictoire, ce qui n’est pas le cas pour l’instant.
On a un seul son de cloche, celui de XL, et il aurait été bon au minimum d’entendre les arguments du président du Mélies.
Puis d’en discuter sur le forum, et seulement ensuite faire un sondage.
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma... |
24 janvier 2011, par pehache
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Il serait bien que l’auteur de cet article, à défaut de s’identifier, dise quel rôle il a par rapport au mélies : simple spectateur ? Adhérent ? Membre du CA ?
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
25 janvier 2011, par pehache
Une réponse, peut-être ?
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
26 janvier 2011, par AB
Nous ne connaissons pas l’identité du pseudo "XL" mais il reçoit nos adresses e-mail...
Reviens vite, Bernard, et mets un peu d’ordre dans la boutique ! ;-)
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma... |
24 janvier 2011, par Rêveur des villes
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Il sera important que lors de cette AGE, Monsieur Simon présente aux adhérents l’évolution de la masse salariale ces dix dernières années.
Ce qui est public est en général beaucoup moins bien géré que ce qui est privé...
Le fameux festival a coûté bonbon mais c’était, je crois, une idée chère au directeur... Personnellement, je n’y suis pas allé, le programme ne m’intéressant pas particulièrement.
Le Méliès a ouvert un café... C’est bien gentil, mais ça coûte, et je n’y ai vu personne le soir.
Certes, le programme est toujours bien.
Mais, je crois qu’il faut faire gérer le Méliès par une entreprise privée, simplement. 
Embaucher, embaucher : les collectivités et organisations publiques qui en découlent ne se gènent pas et se foutent bien des finances publiques. C’est même la course à la gagibie, à celui qui aura le plus de subventions, à celui qui pourra trouver un job pour le copain, pour l’électeur.
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> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par pehache
Mais, je crois qu’il faut faire gérer le Méliès par une entreprise privée, simplement.
Une association est déjà une structure de droit privé, la transformation en entreprise ne changerait pas le fond du problème.
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par PJ64
En premier lieu,l’aglo aurait du se pencher sur le problème au moment de la construction de la médiathèque et inclure le cinéma à l’intérieur :
On aurait eu un véritable outil culturel cohérent et bien encré dans le coeur de ville.
Je sais aussi que de plus en plus de ville s’associe avec des groupes comme CGR pour faire des complexes mixtes, cinéma Art et Essai et tout public.
Le Saint Louis pourrait tout à fait être adapté à ce genre de projet.
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par pehache
Entièrement d’accord avec PJ64 !
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par AB
Recherchez "Fabien Simon" et vous obtenez l’interview qu’il a donné à Bernard Boutin, paru le 19 juillet 2010. En été il n’y a pas beaucoup de lecteurs et cet interview n’a pas suscité beaucoup de commentaires.
Monsieur Leclerc, le nouveau directeur, a visiblement obtenu la carte blanche de la part des services de la Culture de la Mairie... La masse salariale, la gestion d’un café, l’organisation d’un Festival International avec voyages, voyages...
La Mairie est riche, la Mairie peut payer l’ardoise...
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
24 janvier 2011, par AB
J’ai lu cet été sur A&P que grâce à l’ex-Festival du cinéma français du Méliès certains arrivaient à doubler leur salaire grâce aux frais de déplacements. Je me demande si l’organisation du Premier Festival du Cinéma Internationale de Pau a coûté moins cher ?
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
27 janvier 2011, par Mathilde
Petites précisions : Les Rencontres du cinéma français n’étaient pas organisées par le Méliès. Il les hébergeaient. Elles étaient organisées par une association indépendante du même nom. Il n’y a donc eu aucun bénéfice pour le personnel qui n’était pas d’accord avec cette manifestation dirigée sur le plan artistique par leur ancien directeur. L’arrêt de ces rencontres leur est en partie due. Ces rencontres la dernière années ont drainé 5000 spectateurs en une semaine dont 3000 payant. Le prix des billets était laissé au Méliès. Cette manifestation était une véritable promotion du cinéma avec des films en avant première, un travail avec les scolaires, un relais dans la presse, une cinquantaine d’invités et une équipe de bénévoles qui assurait tous les déplacements (donc le personnel n’a pas pu avoir des frais de déplacements pendant cette manifestation).La gestion du Méliès par le passé n’était pas déficitaire alors que se passe-t-il ? Si le billet devait encore augmenter toute cinéphile que je suis j’arrêterai de fréquenter ce cinéma. Son rôle est d’être attractif et de permettre au public d’aller régulièrement au cinéma,d’autant qu’il est largement subventionné. Il est déjà plus cher que la majorité des cinémas d’art et d’essai de France alors soyons raisonnables et posons les vrais questions. Pourquoi ce déficit chronique ? Vu de l’extérieur c’est totalement incompréhensible.
Dernier mot le Festival internationnal ne ressemblait à rien en dehors de l’occasion qu’il nous a donné de revoir quelques vieux films. Il n’y avait même pas de Pass, seulement des billets moins chers si achetés par 5.
Il y a du boulot pour débloquer la situation..
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
27 janvier 2011, par Rêveur des villes
Merci pour ces subtilités...
Ce festival a coûté dans les 100 000 € à la communauté. Un peu cher pour une semaine, non... ? 20 € de subvention par place de cinéma... et maintenant le prix des places qui augmente.
La mairie aurait dû dire "non". Trop cher, non mais oh... 
> MELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
28 janvier 2011, par AB
"...La Mairie aurait dû dire ’non’..."
Cher Rêveur des villes, la Mairie est riche, la Mairie peut (et veut ?) payer...
> Les Rencontres du cinéma françaisMELIES : La gestion, c’est pas du cinéma...
28 janvier 2011, par AB
Mathilde précise : "Les Rencontre du cinéma français n’étaient pas organisées par le Méliès. Il les hébergeait..."
Si j’ai bien compris c’était le petit club de cinéma de la MJC Laü qui organisait ces rencontres.
Si j’ai bien compris ce club de cinéma (association subventionnée par la Mairie peut-être ?) proposait ses activités au sein de la MJC Laü, généreusement subventionnée par la Mairie de Pau, en subventions directes et aussi avec une quantité d’emplyés "détachés par la Mairie", payés par la Mairie et travaillant donc à la MJC Laü.
Si j’ai bien compris, ce club de cinéma de la MJC Laü organisait aussi les séances du Cinéma en Plein Air en été à Pau depuis quelques années, avec des subventions spéciales et le déployement des équipes municipales techniques pour installer le matériel dans les quartiers différents où avaient lieu dles projections.
Why not ? Mais il me semble que les MJC et les autre Centres Sociaux devraient vraiment publier des bilans de leurs comptabilités détaillées pour que les Petits contribuables Palois Paupérisés puissent analyser ce qui se passe.
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