En présence de l’ensemble des fonctionnaires de la Préfecture et des Sous-Préfectures de BAYONNE et d’OLORON SAINTE MARIE, François-Xavier CECCALDI, Préfet des Pyrénées Atlantiques, récemment installé présentait pour la première fois ses vœux. Parmi les personnalités, Jean Charles GERAY, Secrétaire Général, Laurent NUNEZ, Sous-Préfet de BAYONNE, Philippe JAMET, Sous-Préfet d’OLORON SAINTE MARIE et Frédéric LOISEAU, Directeur de Cabinet.

Comme l’exige l’usage, le Secrétaire Général a dressé un bilan de l’année écoulée en s’adressant à ce qu’il a appelé « la communauté de travail. » La réduction des effectifs a été jugée importante. Des ajustements sur l’organisation du travail ont été nécessaires et il y en aura d’autres, ce qui obligera le personnel à une plus grande participation aux projets. Le deuxième point évoqué portait sur les budgets. La préfecture a été défavorisée sur le traitement des emplois. Elle connait la vacance d’emplois la plus élevée de la région aquitaine, il s’agit là d’un lourd handicap. Enfin la perspective 2011 sera délicate. Rien de bien enthousiasmant dans ce bilan, si ce n’est qu’en 2010 la Préfecture des Pyrénées Atlantiques a été classée en première position, avec celle de l’Aube, pour la qualité des services. S’ensuivait donc des vœux sur le ton de : ensemble nous réussirons à trouver encore mieux le sens de l’humain.

Puis François-Xavier CECCALDI, Préfet des Pyrénées Atlantiques, répondait en souhaitant prendre le temps de faire connaissance avec l’ensemble des personnels de la préfecture. Il rappelait également que d’autres défis attendent les services de l’Etat. Que l’application de la R.G.P.P. (Révision Générale des Politiques Publiques) fait entrer l’administration dans une dynamique en perpétuelle évolution. Il soulignait enfin que selon lui, «  transversaliser l’action signifiait rechercher des effets concrets sur le terrain pour le peuple et pour ceux qui souffrent le plus. »

Mais surtout se référant au principe dit du management participatif (management n’est pas un mot anglais mais français, disait-il), il demandait à chacun de savoir faire des propositions afin de parvenir à une réelle coproduction. «  Un management puissant, selon ses propres mots, transforme les angoisses en énergie. »

Des vœux somme-toute en forme d’incitation à l’effort en commun. D’ailleurs à un moment donné il m’a semblé entendre comme des murmures au fond de la salle. Ils se sont vite estompés quand la chorale « Voici, voilà » de l’amicale de la préfecture a entonné son répertoire. Les petits fours ont attendu bien sagement ...