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Votre commentaire
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> IDEcycle, ma chère idée... |
21 octobre 2010, par Daniel Sango
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Dans son édition du 20/10, la Rep confirme mon pronostic.
Tout d’abord, pas un mot du "Combien ça coûte ?" question qui semble trop souvent étrangère dans les articles des journalistes de Pyrénées Presse.
Quelques informations permettent cependant d’estimer les coûts.
Deux personnes, une camionnette pour transport des vélos d’une station à une autre. Un local.
Le tout environné dans une structure.
Auquel on rajoute la maintenance, les vols, etc
Ceci pour les coûts de fonctionnement.
On y rajoute ensuite les coûts d’amortissement de l’achat des vélos et de la construction des stations.
Deux postes environnés c’est dejà de l’ordre de 70 à 80 000 euros.
On peut sans se tromper dire que le coût annuel est très nettement supérieur à 100 000 euro/an.
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> IDEcycle, ma chère idée... |
21 octobre 2010, par JPB
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Il y a quelques mois j’avais été "sondé" en me garant sur le parking des tribunes de la gare, à propos des transports à Pau. Dans les questions il y en avait une sur la possibilité de mettre en place des Vélib. Preuve que l’idée était dans les tuyaux depuis longtemps. J’avais personnellement répondu que je ne serai jamais utilisateur d’un tel service. Je n’ai pas changé d’avis, je préfère utiliser le bus. Dans une ville qui est assez étendue, peu dense, les distances sont (de mon point de vue) mieux couvertes par un moyen mécanique (et collectif de préférence : le bus) qu’avec ces machines vélocipédiques assez peu performantes.Deux questions à nos édiles : 1 - qu’avait donné le sondage sur l’acceptabilité des vélos en locations ? 2 - le cout d’exploitation des vélos est-il à la charge de la com. d’agglo. ou bien du concessionnaire (Idélis) dans le cadre d’un paquet global. En est-il de même pour les investissements (stations, systèmes d’exploitation, vélos) ?
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> IDEcycle, ma chère idée... |
21 octobre 2010, par pehache
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Pour une ville comme Pau avec ses 20 stations et ses 200 vélos, l’effet d’échelle n’existe pas et le coût de revient est certainement multiplié par un coefficient 3 ou 4 ou peut être plus.
Pourquoi pas par 10 ?? Je ne vois pas bien quels effets d’échelle significatifs pourraient être évoqués.
on ignore souvent que le prix de revient du prêt d’une BD dans une médiathèque est de l’ordre de grandeur du prix de l’ouvrage lui même,
Ce qui est totalement faux dès lors qu’on prend en compte le fait que dans une bibliothèque/médiathèque beaucoup de gens lisent/consultent sur place : le nombre de documents lus dépasse de loin le nombre de prêts.
que pour un système de transport en commun de bus la facture du contribuable est de l’ordre de 80% des coûts.
Et même 100% dans les villes qui ont choisi la gratuité. Et donc ?
Si on estime pour Pau le coût de cette opération à 5000 euro/an/vélo (sûrement très en dessous de la réalité) soit un budget total de 100 000 euro/an,
Euh, non, 1M€.
Mais tant qu’à citer l’étude du CGDD autant aller au bout et aller à la source de l’information, qui ne s’intéresse pas qu’aux coûts mais aussi aux avantages :
"Le bilan des coûts et avantages apparaît néanmoins globalement équilibré
Les systèmes de vélos en libre service présenteraient un bilan globalement équilibré, leur coût global annuel de 100 M€ étant compensé par des avantages
d’un niveau sensiblement équivalent (voir tableau).
Les avantages en termes de gains de temps tenant compte de la pénibilité pour les usagers (cf encadré 2) représentent l’essentiel des avantages
(80 M€) devant les gains liés à la décongestion des transports en commun (25 M€), les gains de décongestion de la voirie (3 M€) et les gains liés aux
externalités environnementales (0,5 M€).
Ce résultat est à prendre avec précaution, car il repose sur des
données fragmentaires en provenance d’un ensemble limité de systèmes. Les principales incertitudes portent sur les coûts de revient réels de ces systèmes,
sur l’évaluation de l’avantage moyen « transport » procuré aux cyclistes utilisant les vélos en libre service
ainsi que sur les niveaux relatifs des avantages « santé » du vélo et de la marche à pied.
Par ailleurs, compte tenu de l’importance des coûts fixes, l’équilibre du bilan socio-économique dépend fortement du taux d’utilisation du système, qui semble être assez faible pour les petits réseaux."
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS50.pdf-
Conclusion : dans 2-3 ans on fera le bilan, et si le taux d’utilisation monte par exemple à 3 déplacements/vélo/jour ça aura sans doute valu le coup, sinon il faudra penser à remettre le truc en cause.
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> IDEcycle, ma chère idée...
21 octobre 2010, par JPB
La phrase la plus importante de votre message est :
"Par ailleurs, compte tenu de l’importance des coûts fixes, l’équilibre du bilan socio-économique dépend fortement du taux d’utilisation du système, qui semble être assez faible pour les petits réseaux."
C’est bien là la problème tant mieux si ça marche, mais j’ai des doutes
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> IDEcycle, ma chère idée... |
21 octobre 2010, par le coq
gaspillage autorisé...je jette votre argent |
MLC avait connaissance du coût exorbitant de ce service de vélos dans des villes équipées. Mais rien ne peut lui faire changer d’avis. L’argent du citoyen n’est pas le sien et elle s’en moque. C’est lamentable. Bravo pour la solidarité, les dépenses citoyennes, les économies.... que du vent = LAMENTABLE.
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> IDEcycle, ma chère idée... |
21 octobre 2010, par Rêveur des villes
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Voyons le coût par jour pour avoir des chiffres plus "palpables". 3 200 € le coût du vélo à l’année selon vos source. Prenons ce chiffre. Je ne pense pas que par rapport aux grandes villes, il faille appliquer un coefficient 3 ou 4 sur le coût unitaire par rapport au parc de vélo.
3 200 € / an = 8,7 € / jour.
Aujourd’hui, on en est à 148 déplacements quotidiens pour un parc de 220 vélo, mais à mon avis, ça devrait augmenter.
Donc le coût du déplacement aujourd’hui est à 13 €, - 1€ de recettes = 12 €. Ca fait beaucoup en effet...
Coût annuel : 3 200 x 220 = 704 K€... Disons 630 K€ en déduisant les recettes, voire 600 K€ plus tard avec davantage de fréquentation. On peut se demander effectivement si à ce prix-là...
Cela promeut l’usage du vélo. Mais l’essentiel, c’est la voierie et les aménagements cyclables. Entre 600 K€ par an pour le velib et la même somme investie en pistes et aménagement cyclables, qu’est-ce qui vaut le mieux ?
Accorder une subvention pour l’achat d’un vélo ? Non, je crois que c’est de la bureaucratie pour rien. Il y a des vélos pas chers.
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> IDEcycle, ma chère idée...
21 octobre 2010, par claudiqus
Pardon de m’immiscer dans le débat en tant que candidat extèrieur mais ...
Le côté pratique ne parait évident que si l’on réside sur place ! car, une fois encore, aucun parking relais n’a été prévu à proximité de ces stations Velib, qui de surcroit, sont situées en centre ville ou proches du centre .
Par exemple, j’habite à 15 km de Pau, que je vienne en voiture ou à vélo, où puis-je laisser mon moyen de locomotion, sans risquer de me le faire piquer dans le cas du vélo ?
C’est donc joli, plaisant, écologique, mais réservé à une infime portion de la population, ce qui bien sûr ne va pas dans le sens de rentabilité ! 
> IDEcycle, ma chère idée...
21 octobre 2010, par pehache
Vous laissez votre voiture au parking bosquet, ou clemenceau, et vous poursuivez à pied. Ou à vélo si ça vous tente.
> IDEcycle, ma chère idée...
21 octobre 2010, par claudiqus
Finalement, préfère la marche à pied ! nul besoin de rustines ou de boyau de rechange ...
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