J’ai rencontré Pascal Boniface, Adjoint au Maire à l’environnement et au développement durable, lors de l’interview qu’il a accordé à Alternatives Paloises. Trois traits de sa personnalité ont retenu mon attention : Il est Béarnais, jeune et écologiste.
Un béarnais Né à Mourenx, il a grandi entre Oloron et la vallée d’Ossau où il a été collégien à Arudy avant d’étudier la géographie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. C’est un Béarnais d’origine et de cœur.
Un homme jeune Jeune, il l’est par son âge et son image : même s’il a laissé tomber le jean pour le complet-veston, le regard, la coiffure, le discours sont jeunes. Surtout il l’est par sa situation. Ses convictions l’ont mené à être adjoint au maire avant même d’avoir assis son avenir professionnel. Mais doit-il se résoudre à devenir un élu local condamné à être réélu à vie pour survivre ? Comment poursuivre et développer son activité professionnelle pour préserver son après ? Voilà pourquoi trop peu de jeunes s’engage en politique : être élu c’est beaucoup plus de 35 heures de travail par semaine et plus rien dès que l’on redevient un simple citoyen. Etre élu, ce n’est pas un métier.
Un écologiste Ses réponses aux questions d’A@P montrent son engagement actuel, les chantiers qu’il a lancés, sa méthode pour responsabiliser chaque citoyen. Ici, je rappellerai son engagement passé parce qu’il explique l’homme actuel. Il a travaillé au développement du Centre de Documentation et d’Initiatives pour l’Environnement du Béarn (CDIE Béarn), association dont la mission est d’informer, de sensibiliser, d’éduquer les Hommes pour les conduire à un comportement éco citoyen. Cependant, pour changer le comportement du citoyen consommateur il faut aussi que l’offre du producteur évolue vers le durable. Il faut innover durable et non pas gadget. La création de « parcelles solidaires », projet d’économie sociale et solidaire de la ville est un tout petit pas. Il faut moins de frilosité en matière de projet économique pour Pau. Il faut dès à présent réfléchir à l’activité économique des hommes, à leur emploi dans ce futur nouveau monde. C’est la fonction de l’entrepreneur certes mais n’est-il pas nécessaire de prévoir des incitations publiques locales ?