André Labarrère est un peu seul dans ses combats. Même dans ses rangs il n’a pas les forces suffisantes pour défendre son point de vue et il est un peu normal qu’il retire le dossier dans ces conditions.
Ce n’est pas l’homme, le Maire, qui est en question, mais c’est l’organisation elle-même de la vie politique municipale qui est en cause.
Que le Maire veuille redistribuer les cartes du Casino et tenter d’en faire une affaire locale, c’est normal : l’argent de Pau devrait rester à Pau et rien que pour cela on devrait féliciter Monsieur le Maire d’avoir engagé cette action visant à garder en local une plus grande partie des revenus du Casino.
Mais visiblement à la Mairie il y manque des forces pour monter les dossiers correctement : Casino, Pbc, Base Nautique, et autres....
L’histoire du Casino illustre encore tout l’intérêt qu’il y aurait à avoir des élus qui orientent et jugent les actions sans être opérationnel, et des équipes professionnelles qui dirigent, comme cela se passe dans les entreprises où on trouve d’une part un conseil d’administration et d’autre part une direction forte opérationnelle.
A mélanger les genres on peut à tout moment sombrer dans l’amateurisme car la force politique des élus nuit à l’éclosion de bonnes compétences professionnelles dans les équipes opérationnelles. Cela s’observe à Pau et ailleurs et au plus haut niveau - 7 ministres des fiances en quelques mois, comment agir de façon sérieuse ? -
C’est à ce type de réflexion que devraient servir tous ces soubresauts de la vie politique municipale paloise.
On a l’impression que Jean Louis Pérez voulait ouvrir un débat dans ces termes. Si c’est le cas, il faut l’ouvir totalement. Suite ?
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