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PBC : Un réseau d’avenir...

mercredi 18 janvier 2006


La Communauté d’Agglomération Paloise en créant le Pau Broadband Country a misé sur l’avenir de sa population. A l’heure où je rédige ce billet pour Alternatives Paloises, une conférence de presse de France Télécom vient d’avoir lieu sur l’expérimentation de la fibre optique jusqu’à l’abonné ( FTTH ) sur 6 arrondissements de Paris et 6 villes de la région Parisienne. En lisant de près le document officiel de France Télécom, on ce rend compte que l’Agglo Paloise a fait le bon choix. 

Tout d’abord, un petit rappel sur le Pau Broadband Country. Le coût par prise est de 263.40 €. 
Pour la période de 2003 à 2005 le coût total est de 15 672 085 € dont 6 808 043 € à la charge de la CDA (autofinancement et redevances) le reste soit 7 874 045 € d’aides (FEDER, Etat et région). 
La Délégation de Service Public (DSP) signé avec l’opérateur d’opérateur Axione stipule que le réseau du PBC est neutre. Tous les FAI peuvent fournir des prestations aux raccordables sans aucune distinction de prix. Actuellement le prix est de 25 € TTC pour du 20 Mbits/s symétrique pour une connexion à internet seule. Avec la téléphonie illimitée on arrive à 34.90 €. Il manque encore la télévision via les FAI du réseau.

L’annonce de France Télécom nous apprend qu’ils veulent créer un réseau en fibre optique non neutre, ils veulent donc recréer sur la fibre optique le monopole qu’ils ont sur le cuivre. On peut aussi remarquer au passage le choix des lieux pour l’expérimentation : Paris et les Hauts de Seines. Cette ville et ce département ont annoncé vouloir créer des réseaux FTTH neutres. FT veut donc supprimer toutes concurrences avant qu’elles s’installent. 

Les autres FAI nationaux apprécieront au passage. 

Dans le Monde de ce matin, on peut lire : « Nous arrivons au bout des capacités de la paire de cuivre », explique Didier Lombard. « Il ne serait pas raisonnable d’engager des investissements sur une technologie, le VDSL 2, dont je sais qu’elle ne va durer que deux ou trois ans ». 
Parmi ces quelques exemples, on voit bien l’avantage du Pau Broadband Country dans le long terme. 

Imaginons si le réseau du Pau Broadband Country n’existait pas. Les débits sur Pau en ADSL2 + sont actuellement de 19 Mbits/s (IP) en voie descendante et de 0.8 Mbits/s en voie montante. Ces débits ne sont valables que si l’utilisateur final habite près du NRA. Pour les autres le débit chute tellement vite que l’usage de la télévision par ADSL est pratiquement impossible. Et dans le futur, sachant que France Télécom ne souhaite pas faire du VDSL, quel débit sera disponible ? 
Par contre dans le compte-rendu de FT, ils parlent des usages qu’ils vont mettre en place avec ce déploiement. Sans FTTH ces usages ne seront pas disponibles pour les particuliers ayant de l’ADSL chez eux. 

Pour finir, le Pau Broadband Country est un réseau jeune, comme toutes nouvelles technologies, les incidents ne sont pas rares. Mais, au-delà de ces regrettables incidents le réseau en fibre optique se déploie et est en place. Et rien que ça c’est un pari gagnant pour l’agglomération. 

- par Guillaume Chanchus (lepalois) 
FAI : Fournisseur d’Accès à Internet FTTH : Fiber To The Home (fibre jusqu’au domicile) 
VDSL : VDSL ou VHDSL Very High Bit Rate DSL : La ligne à très haut débit VDSL peut être considérée comme le successeur de l’ADSL. Elle repose sur la même technologie : les signaux VDSL sont transportés sur une paire de cuivre, simultanément et sans interférence avec la voix

Lien conférence de presse FT : http://www.francetelecom.com/fr/espaces/journalistes/communiques/CP_old/cp060117.html

Les usages : http://www.francetelecom.com/fr/espaces/journalistes/communiques/CP_old/att00036839/SDP-Conf_de_Presse_FTTX.pdf 

Sachez tout sur le projet Pau Broadband Country ( FTTH ) 
Site Internet : http://paubc.com Forum : http://forum-paubc.com 


Nouveau Lettre d’information de PauBC : http://perso.ipvset.com/ paubc/newsletter/subscribe.php


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> PBC : Un réseau d’avenir...
24 mars 2006, par Bernard Salsé  

On ne résiste pas à certains plaisirs !

Aus ides de Mars va-t-il arriver au PBC le même sort que celui de César !

Voir le texte du Palois sur l’état au 10 Mars ?

Petit problème d’arithmétique et de plombier :

Si une canalisation est compopsée de 2 tuyaux de débit différents, un à 10 litres/minutes et l’autre à 100 litres par minutes, quel est le débit maximum de l’ensemble ?

A Pau pour répondre on a fait des travaux partiques à 10 millions de dollars !


Newsletter n°14 du 10 mars 2006,

Bonsoir à tous,

Aujourd’hui le sujet de la newsletter est le débit sur le Pau Broadband Country.

Le débit sur le Pau Broadband Country est vendu comme symétrique, ce débit est bien symétrique à l’intérieur du réseau du PBC, cependant des que l’on sort du réseau la notion de symétrie prend une claque magistrale.

Pour cette newsletter j’ai fait plusieurs tests dans l’après-midi vers des serveurs de FREE et d’OVH. Les résultats sont édifiants.

Le fichier de test est une vidéo (.MOV) de 6 Mo. Normalement j’aurais du faire le test en transférant le logiciel ITunes de 34 Mo mais je ne sais pas en quelle année j’aurais écris cette newsletter.

Volontairement je ne dirais pas le nom du FAI testé, mais pour ne pas faire de mauvaise publicité je signale que ce n’est pas PAUONLINE.

Test n°1 Upload vers FREE 10/03/2006 18:11 - Transfert de 6 424 056 octets en 99,92 secondes (62,78 Ko/s)

Download depuis FREE 10/03/2006 18:12 - Transfert de 6 424 056 octets en 3,03 secondes (2067,73 Ko/s)

Test n°2 Upload vers OVH 10/03/2006 18:16 - Transfert de 6 424 056 octets en 121,64 secondes (51,57 Ko/s)

Download depuis OVH 10/03/2006 18:16 - Transfert de 6 424 056 octets en 3,10 secondes (2026,98 Ko/s)

Test n°3 Upload vers FREE 10/03/2006 18:21 - Transfert de 6 424 056 octets en 148,48 secondes (42,25 Ko/s)

Download depuis FREE 10/03/2006 18:21 - Transfert de 6 424 056 octets en 4,78 secondes (1313,55 Ko/s)

Conclusion :

La symétrie n’existe pas, le débit en voie montante (Upload) est catastrophique. Le débit en voie descendante (Download) est correct. Comme les images ne trompe pas voici une vidéo de 42 Mo sur un test en upload : http://perso.ipvset.com/ melanie/DSCN0930.MOV Aller pour le plaisir un second : http://perso.ipvset.com/ melanie/DSCN0931.MOV

Maintenant, d’après le site Grenouille.com (http://www.grenouille.com) voici quelques mesures relevées sur Pau avec des FAI ADSL et ADSL2+ pour le débit en voie montante. (Pour les premiers jours de mars 2006)

Wanadoo ADSL MAX : moyenne 55 ko/s Neuf MaxiDSL : moyenne 60 ko/s Free ADSL2+ : moyenne 90 ko/s

Pour finir sur le sujet :

Il devient URGENT de réagir pour la survie même du Pau Broadband Country. Comment continuer de promouvoir la FTTH sur Pau lorsque l’on regarde des statistiques aussi minables ? Que faut-il dire aux personnes qui demandent notre avis sur la FTTH ? Faut-il continuer à être des béta-testeurs ? Ce sont des questions que beaucoup de membres sur le forum de PauBC.com se posent.

A PauBC nous refusons la situation actuelle, nous regrettons le mutisme insolent des acteurs. Pour information nous avons reçut aucune réponse à notre lettre adressée à tous les acteurs du PBC. Nous en prenons acte, et allons passer à la vitesse supérieure.

Firmware :

Il paraitrait qu’un nouveau firmware viendrait se perdre dans quelques RGW de Palois. Qui est ce firmware, d’où provient-il, que fait-il ? Autant de questions sans réponse. Cela fait longtemps que la communication a été supprimé du vocabulaire Palois chez certains FAI. La preuve en est lorsque l’on regarde les portails abonnés des FAI. Rappel : la communication par mail ne ce résume pas à l’envoi des factures tous les mois.

Bonne soirée en bas débit.

lepalois http://paubc.com


Dormons en paix, nos sous-sols sont allumés (et il n’y a pas qu’eux)

Bernard Salsé

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    24 mars 2006, par Jean-Marc L  

    Monsieur,

    Il est aisé de reprendre les propos d’un internaute mécontent. Il est facile de dénigrer de façon systématique sans chercher à vérifier par soi-même.

    Pourquoi n’accordez-vous pas la même importance aux propos des utilisateurs satisfaits ? J’en fais partie, et je ne suis pas abonné chez le même fournisseur d’accès que ’Le Palois’, par ailleurs totalement objectif dans ses dires, je l’ai vérifié.

    Alors la conclusion direz-vous ? Pourquoi les débits remontants seraient-ils minables chez les uns et excellents chez les autres ( dont moi ) ?

    Tout simplement parce que le premier FAI limite le débit remontant pour contrer le peer to peer, alors que le second nous permet de profiter pleinement du débit symétrique.

    Et mes applications n’ont rien à voir avec le peer to peer. Je me sers du débit remontant à 18 MBits pour ma passion et celle de mes amis, la photo et la vidéo numérique. Nous utilisons PBC pour mettre en place dans notre association des retransmissions par caméras numériques avec des flux vidéo en multicast et faisons des échanges de travaux numériques sur photos en réseau, avec des résolutions de plusieurs millions de pixels.

    Mais un témoignage comme le mien, je pense que vous n’en avez que faire, cher Monsieur. Il ne vous convient pas, car il n’est pas dénigrant ni envers la CDA, ni envers la fibre optique.

    Mais tant pis. Que ça vous plaise ou pas, il y a des utilisateurs du PBC heureux. Et dans le lot, tous n’ont pas les mêmes sensibilités politiques.

    Alors par respect pour eux, vous pourriez vous dispenser d’écrire "on ne résiste pas à certains plaisirs" en tête de votre article.

    Sur ce forum que je lis régulièrement, il semble y avoir des intervenants "spécialistes" de certains sujets. Permettez-moi de douter que sur le thème du PBC et des technologies en général, AP ait choisi le plus objectif.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    25 mars 2006, par Bernard Salsé  

    une seule question ?

    Trouvez vous qu’il soit normal qu’une collectivté publique engage plusieurs millions d’euros pour proposer un service à quelques dizaines de personnes ? soit 100 000 Euros par utilisateur heureux ? soit 1 siècle à 100 Euros par mois !

    Quant à la possibilité de faire du UpLoad à 18 mégabits, il y a aujourd’hui pléthore de moyens à moins de 100 Euros par mois.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    25 mars 2006, par Jean-Marc L  

    Vous faites un calcul qui pourrait s’avérer mathématiquement juste .. quoique.. Une simple (simpliste ?) règle de trois, à mon sens pas du tout adaptée à ce cas.

    Vous semblez n’accorder aucune importance au fait que ce réseau est en construction, et que comme tout projet, il a besoin de grandir.

    Par exemple, Renault ou Peugeot ne calculent pas le coût de revient d’un véhicule sorti de chaine, en divisant ses investissements par les 100 premiers exemplaires sortis de chaine ..

    Votre calcul mathématiquement (presque) juste, est économiquement totalement faux !

    Pour un coût équivalent, quantité d’agglomérations en France et en Europe se sont contentées de relier quelques batiments administratifs et universités. PBC relie non seulement les batiments administratifs, les universités, toutes les entreprises qui le veulent, 29000 particuliers, permet le dégroupage total sur l’agglomération, et garantit la symétrie ( quand on choisit le bon FAI).

    Il faut seulement être un peu patient et laisser les clients se faire leur propre idée sur les publicités totalement mensongères des opérateurs traditionnels. Quand le consommateur aura compris ça .. on aura fait un grand pas en avant. Mais j’admets être privilégié, étant moi-même immergé dans le domaine des télécoms.

    Alors je vous lance un petit défi : vous affirmez qu’il y a "pléthore de moyens pour faire de l’upload à 18 MBits à moins de 100 euros par mois". Citez moi donc UN SEUL exemple, vérifiable, opérationnel, et accessible au grand public ?

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    26 mars 2006, par bernard Salsé  

    agglomération de lignes sdsl passant sur le fil de téléphone.

    Cela fonctionne déjà. Vous avez des résidences étudiantes ou pour une centaine d’appaertements vous n’avez que quelques ligne ADSL ou SDSL fonctionnant en agglomération de lignes

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    26 mars 2006, par Jean-Marc L  

    Perdu .. Ce n’est pas une solution industrialisable à large échelle !! Au prix du port de DSLAM et du matériel de routage nécessaire, je ne sens pas bien Monsieur Michu frapper à le porte d’un FT, d’un Cegetel ou d’un Tiscali et demander : "Bonjour, je voudrais une agglomération de lignes SDSL à 18 MBits pour 100 euros" ! Effet comique assuré.

    Restons sérieux. Tentez à nouveau votre chance. Pour un exemple cette fois totalement accessible au grand public à moins de 100 euros, s’il vous plait. C’est vous qui l’avez dit. Je sais, c’est difficile ..

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    31 mars 2006, par Saint-Just  
    Ah Bernard, vous êtes restés silencieux sur le coup. Une réponse à apporter à Jean-Marc ?

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    1 avril 2006, par Jean-Marc L  

    M. Saint-Just,

    Je ne fais pas de compétition et ne cherche pas à "coincer" quiconque. Je tenais à attirer l’attention sur le fait qu’il existe des gens satisfaits de PBC, et qu’ils sont peut-être plus nombreux que les détracteurs ne veulent le reconnaitre.

    Il n’y a aucun triomphalisme dans mes propos, et tout le monde a le droit de s’exprimer, pour ou contre PBC. Je souhaite simplement que l’objectivité soit la règle.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    2 avril 2006, par Saint-Just  
    Jean-Marc, ne vous méprenez pas sur mes propos et ne les transformez pas non plus en une vaine polémique... Bernard Salsé semble avoir une expérience intéressante et des idées pour le moins originales. Je n’ai ni l’une ni les autres, et j’aimerais tout simplement y voir très clair, afin de savoir ce que l’on fait du PBC dans les années à venir. Merci d’avance pour propositions. Sincèrement.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    2 avril 2006, par Jean-Marc L  

    Pardon d’avoir pu laisser penser à une volonté de polémique. Ce n’est pas le cas.

    Je me livre donc à un constat personnel : PBC s’adresse à deux catégories d’utilisateurs.

    Dans la première catégorie, je range les professionnels pour lesquels le débit est un véritable atout. En qualité de salarié utilisateur, je suis un convaincu et mon employeur ne ferait pas machine arrière compte tenu des performances et du gain de temps ( et d’argent ) qu’apporte ce réseau. Je ne pense pas que ce point fasse débat.

    Dans la seconde catégorie se situent les particuliers, qui attendent que l’éventail des services proposés soient au moins équivalents à ceux proposés par les FAI qui commercialisent l’ADSL. J’en fais également partie.

    Clairement, l’infrastructure est en avance sur les usages. C’est ce qui m’a fait dire plus haut, que PBC a besoin de temps pour grandir.

    Faut-il pour autant affirmer qu’on pourrait se passer de PBC, et continuer à se satisfaire des solutions DSL ? Je ne le crois pas. Le problème de PBC, c’est l’attentisme de son opérateur (exploitant) et ses difficultés à faire venir un fournisseur de services disposant d’une capacité d’innovation propre à exploiter les formidables ressources de ce réseau. Il faudrait aussi que cet opérateur se décide à "ouvrir les vannes" et lache le débit. Histoire de clôre définitivement la polémique sur "l’adsl ca va (parait-il ?) aussi vite que PBC". Quand j’entends ca, ça m’exaspère. La formule 1 a bien fait avancer le progrès en matière d’automobile, n’est-ce pas Monsieur Michu ?

    Le second problème, c’est l’absence de concurrence sur ce réseau. C’est un frein qui n’incite pas les trop rares acteurs locaux à "se bouger". Plus de services, plus de clients, une trésorerie meilleure, donc une plus grande capacité d’investissement et d’innovation, etc, etc, refrain connu.

    J’ai le sentiment que le réseau tourne au ralenti en attendant qu’un FT, un Free ou autre s’y intéresse. Que faire pour accueillir un VRAI FAI ? Je ne le sais malheureusement pas. Je suis quand même étonné que ces FAI nationaux, qui doivent être conscients du faible investissement que nécessiterait leur présence ( réseau existant, prises installées, commutateurs de coeur opérationnels ), n’aient pas tenté une approche, histoire de consolider leur présence et de montrer un savoir-faire. Peut-être le nombre de prises déployées leur semble-t-il encore insuffisant et peu représentatif pour mobiliser leurs troupes ?

    Je me hasarde à une suggestion : pourquoi ne pas reproduire, à l’échelle du territoire couvert par PBC, un réseau tel qu’on en trouve en entreprise ? En langage un peu plus technique, pourquoi ne pas reproduire un LAN ? On pourrait promouvoir les échanges entre particuliers, mettre en place des intranet d’immeubles, de quartiers, des lieux virtuels d’échanges par thématiques, par spécialités, par centres d’intérêts ?

    Il faudrait pour cela disposer d’un "fédérateur", sous la forme d’une association, d’un club de passionnés, bref d’acteurs désirant s’impliquer, que sais-je. Facile à dire, je sais ..

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    3 avril 2006, par Bernard Boutin  

    Jean Marc,

    Votre idée de créer un réseau type entreprise pour les Palois sur l’ensemble de la ville rejoint celle de Bernard Salsé qui en parlait sur ce site il y a un an...

    Une de ses propositions : N’avoir que des écrans et claviers chez les palois et positionner l’unité centrale en un seul site (le Piano ?) Parmi les avantages :

    L’implantation est moins onéreuse chez le particulier (il n’a pas l’ordinateur proprement dit à financer),

    Les pannes informatiques sont transférrées dans les faits sur le site où se trouve l’unité centrale et les techniciens. Le "end-user" ne connaît donc plus les prises de têtes que nous avons tous à nos domiciles... Les pannes sont réglées rapidement et en une seule fois.

    Les capacités mémoires pour chacun d’entre nous deviennent illimitées...

    Les sauvergardes sont assurées systématiquement sur le site centre... Qui d’entre-nous n’a pas connu un crash ?

    Je ne suis pas un spécialiste mais il y a là une piste de réflexion à suivre. Se posent ensuite des problématiques de sécurité et protection des données personnelles et bien entendu, comme toujours, celui du contenu que l’on veut donner au PBC pour les particuliers.

    J’ai cependant une question : Est-ce possible aujourd’hui techniquement de brancher 10000 foyers sur un seul et même ordinateur central ?

    Bien à vous.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    3 avril 2006, par Jean-Marc L  

    Monsieur Boutin,

    J’ai déjà mis en oeuvre un réseau de type "client léger" ( en langage technique, désolé ). Cette application calquait le mode de fonctionnement que vous préconisez, à savoir positionner les applications sur un serveur central, et mettre à disposition des utilisateurs, un matériel qualifié de "léger" dans le sens où il ne disposait pas d’une "intelligence" propre et de capacités de stockage.

    Sur le papier, ca fonctionne bien. Mais cela nécessite de prendre en compte le nombre de clients connectés. Et de quantifier le nombre de serveurs centraux susceptibles de recevoir les connexions de ces clients, avec des mécanismes de redondance et de répartition de charge dont les coûts de mise en oeuvre et d’administration pèsent très lourd dans un modèle économique basé sur cette architecture.

    Je réponds néanmoins un "OUI" timide et ponctuel à votre question sur la possibilité de brancher techniquement plusieurs milliers de foyers sur un seul site central.

    Je répète que cette faisabilité est conditionnée au maintien de performances et de sécurité d’accès, indépendantes du réseau physique de transport, qui ne pourraient être assurées qu’au prix d’une enveloppe financière que je ne mesure pas encore.

    Plus important à mon sens, la difficile acceptation par le particulier d’un matériel sur lequel il ne pourrait pas installer le logiciel dont il a envie, au moment où il veut. Même si nous avons tous un jour galéré avec notre micro-ordinateur, cela me semble un élément bien plus compliqué à faire admettre. En effet, il est inconcevable d’installer sur le serveur central, une panoplie d’outils susceptible de contenter la majorité des clients.

    En conclusion, "OUI" à la faisabilité technique du raccordement de quelques centaines de clients légers utilisateurs d’un éventail de logiciels limité, "NON" à la réalité du raccordement de plusieurs milliers de clients avec des problématiques différentes et des besoins malconnus.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    4 avril 2006, par Bernard Boutin  

    Jean Marc,

    A nouveau, je ne suis pas technicien mais :

    Le "client léger" me rappelle finalement le téléphone fixe, le terminal est chez vous et les services sont au central téléphonique. Cela a fonctionné.

    Maintenant, du coté du coût des logiciels, outre un indiscutable probléme juridique (protection des logiciels), il est clair que de mettre à disposition du plus grand nombre de clients, le plus grand nombre de logiciels possibles hébergés en un même site représente des économie d’échelle considérables.

    Vu en tant que non technicien, cela me semble possible de couvrir les besoins immédiat de chacun à casi 100%.

    20% des logiciels ne représentent t’ils pas 80% des besoins ? Loi statistique habituelle en marketing commercial... Il s’agit de développer une prestation grand public et non pour quelques fans et accros du marginal. Ceux-là devraient se servir ailleurs. Ce n’est pas à un service "publique" que de leur apporter des solutions "extrèmes".

    Quand à qui doit gérer cela ? La CDA qui est maître d’oeuvre pour l’instant ?

    En tout cas, il est clair que l’on ne peut en rester là... il y a un gachis pas possible. Savez-vous le budget total investit à ce jour ? et ce qui reste à investir ? pour combien d’utilisateurs à ce jour (hors professionnels) ?

    Bonne journée

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    4 avril 2006, par Jean-Marc L  

    Monsieur,

    Vous assimilez des technologies d’aujourd’hui à des solutions d’hier, qui ne nécessitaient pas l’utilisation des mêmes bandes de fréquences, donc pas les mêmes techniques de transmission (modulation, etc ) et la commutation téléphonique analogique de grand-papa n’a rien à voir avec la commutation d’un réseau gigabit.

    Rapprochez-vous donc d’un prestataire-conseil en télécoms, et posez-lui les mêmes questions. Ils sont plusieurs sur la région, mais avec un peu de malchance, vous pourriez tomber sur moi .. :) Je ne connais pas d’exemple d’un réseau de plusieurs milliers de clients-légers. Et vous ?

    Je constate par contre que vous repartez dans une voie parallèle à celle que défendait Monsieur Salsé, en remettant sur le tapis le nombre d’utilisateurs actuels, mais sans jeter un regard aux apports réels comme le dégroupage total, les zones d’entreprises connectées, les batiments publics, les universités raccordées, la baisse induite des coûts des liaisons intersites, etc..

    Je me suis déjà exprimé là-dessus, et je ne souhaite pas continuer à vous imposer mon point de vue. Je ne veux pas vous convaincre si vous ne souhaitez pas l’être.

    Vous évoquez également un gachis pas possible. Je ne connais du budget que mes lectures de différents forums internet ( dont celui de PauBC qui assez récemment proposait un genre de bilan comptable ) et hormis le constat que les abonnés sont encore trop peu nombreux, je ne suis pas scandalisé. D’après le montage juridique entre la CDA et la SPHD, j’ai cru comprendre que l’exploitant versait une redevance annuelle correspondant à l’amortissement du coût du réseau. Est-ce exact ?

    Un gachis, c’est quand on ballade un porte-avions entre la France et l’Inde. A une autre échelle, parce qu’au pire elle restera un lieu de culture, c’est une médiathèque en fibre de carbone portée par une architecte allumée et cautionnée par des politiques hypnotisés. Pour ma part je ne réserve pas le même sort au PBC. Désolé.

    Je vous souhaite une bonne soirée.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    5 avril 2006, par Bernard Salsé  

    Je ne veux pas repartir dans les débats d’il y a un an, mais des réseaux batis sur le principe des clients légers, il y en a beaucoup et des grands.

    Il y a SAP avec 30 utilisateurs dans le monde entier, les caisses d’épargne avec 11 000 je crois.

    IBM héberge des serveurs sur ce mode, mutualisés, Ils ont 2 centres à Montpellier (back up oblige...).

    Je crois que le débat sur le nombre d’utlisateurs est dépassé.

    Quant au sort du PBC, on ne sait. Mais dans 10 ans est-on sur que ce sera les mêmes fibres ? Est-on sur que les matéiels de Télécom ne seront pas mieux adpatés aux nouvelles fibres qui sont déjà sorties et qui vont sortir ? Est-on sur que cabler des milliers de clients potentiels en prévision du futur (3, ??5,, 10 ans ?), cela soit intéréssant ?

    Il faut faire confiance au génie du marketing pour offrir de bons produits nouveaux qui étendent le marché. Normal !

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    5 avril 2006, par Jean-Marc L  

    SAP = système transactionnel en client serveur. Qui nécessite de surcroit l’installation d’un module SAP Gui sur votre machine.

    Loin, très très loin des applications grand public dont nous parlons. Faite pour garantir l’intégrité de bases de données lors d’accès concurrentiel multiples, en clair pour traiter des données dès leur mise à jour, une architecture supportant SAP est cependant à des années lumière d’une architecture en client léger qui devrait faire tourner de l’image ou des jeux en réseau. Les volumes de données véhiculés ne sont pas comparables.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    6 avril 2006, par pehache  

    Il n’en reste pas moins que cette vision du client léger conviendrait merveilleusement au PBC. Dans l’esprit (même si pas dans la mise en oeuvre), la setbox d’IPVSET était d’ailleurs un premier pas dans cette direction. Mais un timide premier pas, beaucoup trop timide, ne permettant en gros que de surfer sur le web.

    Je ne sais pas si vous vous rendez compte du nombre de gens pour qui l’informatique individuelle est avant tout un mystère et qui seraient incapables de maintenir en état de marche un PC si ils n’avaient pas dans leur entourage proche des gens de bonne volonté pour résoudre les petits et gros problèmes que l’on rencontre quasi quotidiennement. Pour ces gens qui consituent le véritable grand-public, le client léger serait un soulagement (pour ceux qui les aident aussi, en fait smiley ). Mais ça nécessiterait un projet d’envergure, qui ne s’arrête pas au simple fait de tirer des fibres...

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    6 avril 2006, par Jean-Marc L  

    D’accord avec vous sur l’esprit.

    Notez que la setbox devrait apporter des fonctions de décodeur mpeg, pour la télé et la vidéo. C’est à dire qu’on a encore besoin de puissance et de capacités de traitement de signal sur le terminal d’extrémité. Nous sommes encore loin du client léger, malheureusement.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    7 avril 2006, par pehache  
    "Client léger" peut aussi s’entendre comme "simple à utiliser". Un PC d’aujourd’hui n’est déjà pas forcément simple à utiliser, mais ne parlons pas de sa maintenance, qui est tout simplement hors de portée d’une majorité de personnes, qui au mieux font sur ce plan de la bidouille. Une solution qui déporterait l’unité centrale, et donc la maintenance, sur un site central serait déjà un progrès phénoménal.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    5 avril 2006, par Bernard Salsé  

    J’étais pas là. Mais on reprend le fil d’il y a plusieurs années maintenant. "le Palois" qui critique c’est celui là même qui louait le PBC.

    Quand aux débits à prix réduit, il n’y a qu’à se baisser pour les ramasser. Et avoir du 20 mégats bits en ADSL en agrégeant, c’est sur qu’il faut négocier, mais commercialement et nous on a fait des trous, tirer des lignes, et souder. C’est pas du travail d’avenir.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    5 avril 2006, par Bernard Salsé  

    Cela se fait déjà. Contactez Mystream.

    Je l’utilise à titre personnel dans un cas où j’ai un liaison Wanadoo et une liaison Alice et j’agrège, et cela me coute pour 40 mégabits, moins de 40 euros !

    Techniquement il n’y a pas de problème, mais il faut le faire de façon particulière pour le monter.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    5 avril 2006, par Jean-Marc L  

    Aggrégation de liens ADSL : vous aurez 40 Mégabits si vous vous trouvez à moins de quelques centaines de mètres du NRA. Le problème reste donc entier. Le débit de l’ADSL est encore et toujours dépendant de la distance au noeud de raccordement, quelque soit le nombre de liens que vous aggrégez.

    Un calcul rapide comme vous les aimez : deux liens aggrégés = deux abonnements internet et deux lignes RTC. Quatre liens aggrégés = quatre abonnements et quatre lignes RTC. Si vous êtes à 2 km du NRA, vos 4 liens aggrégés à 4 x 29 euros vous enverront peut-être du 10 Mégabits en down et un piteux 1 MBits en upload. Pour près de 120 euros mensuels, matériel non compris. Vrai ou faux ?

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    6 avril 2006, par bernard Salsé  

    C’est un domaine où il faut avoir une réflexion un peu dynamique : le temps de faire et tout a changé, alors il faut raisonner à partir de contexte du futur ( 2 ans). Le temps de faire et le produit de votre travail est alors en conformité avec le contexte.

    Le raisonnement sur le pri est obsolete. Vous avez déjà des opérateurs sans abonnement (dégroupage), cela va s’étendre, les NRA vont se multiplier et 100 lignes à 1 méga, cela fait 100 Méga. C’est la tendance actuelle, d’autres fibres viendront.

    C’est cela qu’on peut appeler la réflexion dynamique, se projeter dans le futur. Les Télécom, ce n’est pas l’agriculture, où on peut prolonger avec succès des méthodes ancestrales.

    Bien amicalement et signez avec votre nom

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    6 avril 2006, par pehache  
    Quoi que je puisse dire par ailleurs sur le PBC, il faut néanmoins reconnaître que les performances de la fibre sont sans commune mesure avec ce que l’on peut obtenir de la paire de cuivre. L’agrégation de lignes ADSL, c’est bien joli, mais ça reste très limité en upload, et si ça généralisait il faudrait certainement là aussi tirer physiquement des lignes supplémentaires à un moment donné. Quitte à tirer de nouvelles lignes, autant que ce soit de la fibre, dans ce cas.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    2 avril 2006, par pehache  

    J’ai eu le témoignage d’un employé d’une entreprise installée à Hélioparc et récemment "fibrée".

    Si chez eux les débits sont bons et conformes à l’offre à laquelle ils ont souscrit, ils rencontrent néanmoins de gros problèmes de transfert, avec des coupures quasi-systématiques sur les très gros fichiers (qqs Go).

    L’opérateur qu’ils ont choisi semble incapable de résoudre le problème (et semble en fait y mettre peu de bonne volonté, arguant que le problème ne vient pas de chez eux). A tel point que cette entreprise envisage aujourd’hui de s’équipper d’une ligne haut-débit dédiée, chère mais indépendante du PBC.

    Ce genre de témoignage est beaucoup plus inquiétant pour le PBC que les problèmes rencontrés par les particuliers, car la vraie justification du PBC se trouve dans les entreprises...

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    7 février 2006, par pehache  

    La relative déception qui entoure parfois le PBC actuel vient à mon avis des trop grandes espérances qu’il avait fait naître.

    Où sont passées les grandes ambitions des débuts du projets ? Je me souviens, la première fois que j’en avais entendu parlé, il y a quelques années, j’avais été emballé. Il suffit d’aller voir sur le CV de JM Billaut (http://billaut.typepad.com/about.html) ce qui pouvait se dire à l’époque des futur usages : "VoIp, streaming DVD quality, web conferencing, TvIp, music jukebox, data center, grid over 30.000 PCs, interactive 3D for commerce, learning, game, tourism, e-administration, e-health, telematics in car and gas stations, etc...". Et tout ça pour 30€/mois.

    Quelques années plus tard, que reste-t’il de tout ça ? Des applications bateaux, proposées par le premier opérateur ADSL venu : TV, téléphone, video... Et à un prix qui est peut-être justifié, mais qui n’est pas non plus si bon marché qu’annoncé.

    En fait, avec le recul, le discours de JMB est typique de gens qui pensent qu’il suffit de lancer des imprécations en faveur des nouvelles tecnologies et de mettre des e- devant tous les mots existants pour que ça ait un sens et que ça se réalise.

    Evidemment, quand on fait rêver les gens et que la réalité ne suit pas, ça entraîne des déceptions. Si dès le départ le PBC avait été présenté simplement comme un réseau performant et non pas comme la 8ème merveille du monde, il y aurait sans doute moins de réactions négatives aujourd’hui.

    ( au passage, la suite du discours de JMB veut aussi son pesant de cachuètes :

    "Pau launches also the “intelligent town model”. Code project of this new town near the old downtown : Paulywood (IP management and feedback of houses, offices, and all the town, use only renewable energies, pollution tends to 0, ...."

    Soit :

    "Pau lance également son ’modèle de ville intelligente’. Nom de code de cette nouvelle ville située près du vieux centre : Paulywood (gestion IP des maisons et des bureaux, toute la ville utilise uniquement des énergies renouvelable, la pollution tend vers zero,...)"

    On sera charitable et on ne tirera pas sur l’ambulance... )

    > PBC : Un réseau d’avenir...
    6 février 2006, par pehache  

    En fait, la déception qui entoure parfois le PBC actuel vient à mon avis des trop grandes espérances qu’il avait fait naître.

    Où sont passées les grandes ambitions des débuts du projets ? Je me souviens, la première fois que j’en avais entendu parlé, il y a quelques années, j’avais été emballé. Il suffit d’aller voir sur le CV de JM Billaut (http://billaut.typepad.com/about.html) ce qui pouvait se dire à l’époque des futur usages : "VoIp, streaming DVD quality, web conferencing, TvIp, music jukebox, data center, grid over 30.000 PCs, interactive 3D for commerce, learning, game, tourism, e-administration, e-health, telematics in car and gas stations, etc...". Et tout ça pour 30€/mois.

    Quelques années plus tard, que reste-t’il de tout ça ? Des applications bateaux, proposées par le premier opérateur ADSL venu : TV, téléphone, video... Et à un prix qui est peut-être justifié, mais qui n’est pas si bon marché qu’annoncé.

    En fait, avec le recul, le discours de JMB est typique de gens qui pensent qu’il suffit de lancer des imprécations en faveur des nouvelles tecnologies et de mettre des e- devant tous les mots existants pour que ça ait un sens et que ça se réalise.

    Evidemment, quand on fait rêver les gens et que la réalité ne suit pas, il ne faut pas s’étonner des déceptions. Si dès le départ le PBC avait été présenté simplement comme un réseau performant et non pas comme la 8ème merveille du monde, il y aurait sans doute moins de réactions négatives aujourd’hui.

    (au passage, la suite du discours de JMB veut aussi son pesant de cachuètes :

    "Pau launches also the “intelligent town model”. Code project of this new town near the old downtown : Paulywood (IP management and feedback of houses, offices, and all the town, use only renewable energies, pollution tends to 0, ...."

    Soit :

    "Pau lance également son ’modèle de ville intelligente’. Nom de code de cette nouvelle ville située près du vieux centre : Paulywood (gestion IP des maisons et des bureaux, toute la ville utilise uniquement des énergies renouvelable, la pollution tend vers zero,...)"

    J’hésite personnellement entre rire et consternation. )

    > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006, par pehache  

    L’aspect "réseau neutre" est effectivement important.

    Néanmoins, personnellement je constate que l’on a donc dépensé 15M€ d’argent public pour offrir aux palois quelque chose qui, pour ce que j’en vois et d’après les projets des opérateurs, ne va pas plus loin que du divertissement. Et/ou qui existait déjà sous une autre forme (TV, téléphone...).

    Que ce soit d’avenir ou pas n’y change rien.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006  
    lepalois

    Pehache, tu fais un raccourci rapide sur l’utilisation du Pau Broadband Country. Grâce à ce réseau les entreprises peuvent être connecter en FTTO, et pour elle le gain financier est énorme, surtout celle qui avait des abonnement Oléane hors de prix. Ils ont gagné en rapidité tout en réduisant leurs factures de magnière très significative. Pour le FTTH, les usages vont venir c’est certains. Je ne sais pas quand mais ils sont en route, la multiplication d’initiative en France en FTTH va accélérer le mouvement. FT là peut jouer un grand rôle. Ensuite tout est que divertissement, oui, en RTC, ADSL, ADSL2+ et VDSL aussi. Avoir une connexion Internet chez soit est majoritairement pour ce divertir. Il n’y a pas 10 millions de personne en France qui font du télétravail.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006, par pehache  

    Pour les entreprises je ne discute pas. Mais si c’était juste pour les entreprises, ce n’était pas la peine de monter un projet aussi vaste.

    Et concernant le divertissement, je me répète mais ce n’est pas aux collectivités publiques d’intervenir directement.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    20 janvier 2006  
    lepalois

    Qui a lancé l’ADSL ? france (orange) télécon non, pourtant ils était public. Tous les départements francais signe des chartes départements inovants, pareil.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    20 janvier 2006  
    lepalois

    oups lire Télécom et non Télécon

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    20 janvier 2006, par pehache  

    Quand je parle d’argent public, je parle de l’argent de collectivités publiques (locales ou état), c’est à dire en gros nos impôts.

    France Telecom a développé l’ADSL en tant qu’entreprise (publique, certes, mais entreprise quand même), sur ses propres fonds, dans le cadre d’un projet industriel et économique, avec tout ce qui va avec (rentabilité, retours sur investissement, etc...). La différence entre entreprise publique et collectivité publique n’est pas que sémantique : ce n’est pas le même argent qui est utilisé.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006, par Bernard Salsé  

    je viens de lire la lettre du collectif PauPbc. com adressée aux acteurs du PBC. On est un peu surpris du décalage avec le texte ci-dessus.

    On comprend l’espoir et l’engouement que peut susciter le THD. Mais ne faut-il pas laisser faire les professionnels de la question ? A Paris FT va faire un test en demandant 80 Euros aux abonnés. Ils mettront les moyens, centre de secours, lignes de secours....

    A Pau on pourrait peut-être arrêter de se faire les Don Quichotte du THD. On pourrait peut-être s’associer à FT pour qu’ils fassent leur test à Pau ? Si FT demande 80 Euros, la CDA pourrait financer 60 E par abonné. Cela ne ferait que 60 000 Euros par mois pour 1000 abonnés. Moins d’1 millions d’Euros pour une année. Cela côuterait moins cher que le PBC d’aujourd’hui.

    C’est dans ces termes là qu’il faut réfléchir.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006  
    lepalois

    Bernard, quand le réseau ne fonctionne pas il est normal de pousser la chansonnette.

    En ce qui concerne FT, il l’ont facile. Qui a payer les fourreaux ? Le contribuable. partout en France FT c’est vu remettre lors de sa privatisation les millions de kilomètre de fourreaux que les collectivité locale avait posé pour France Télécom alors entreprise PUBLIQUE. Il leur suffit de faire passer la fibre et le tour est jouer. En ce qui concerne le prix, il est anormallement haut, sachant qu’ils ont leurs propre réseau de collecte et des poiunts de peerings dans tous les data-centers de Paris. Combien couté une liaison numéris ou un abonnement 1024k il n’y a pas encore tres longtemps chez France télécom ? 80€ Donc pour résumé FT c’est fait payer l’infra par les Francais quand il était public et maintenant qu’il est privé ils veulent le monopole de cette infra qui soit disans leurs coûte 1000 € par prise (sachant que sur Pau le prix est de 263.40€). Bizarre quand même.

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    19 janvier 2006, par Bernard Salsé  

    Mais si les collectivités se mettent en tête d’intervenir techniquement dès qu’il y a un semblant de monopole elles vont finir dans le yaourt ! Tu trouves pas qu’il est un peu cher le prix du yaourt ! Les enfants doivent être tous égaux devant le yaourt ! oui nous voulons tous du Très Haut Débit de yaourt et de bonne qualité à bas prix. Tu peux commencer aujourd’hui et tu vas te liquéfier à haut débit.

    Et alors concernant le marigot des telecoms et de l’informatique où les changements de version sont les mamelles qui assurent le succès des marchés, pour renouveler, aujourd’hui le PBC s’y trouve confronté. Comment maintenir quand tout change tous les jours ? Rien n’est stable dans ce domaine. Et quand on répare dans un coin, ça pète dans l’autre. Il y faut de vrais plans de secours à 2 ou 3 niveaux. Le PBC même à 30 Millions d’Euros ne peut pas y arriver. C’est là tout le pb de la démarche du PBC. Finalement il faudrait relire Don Quichotte.

    Bien amicalement

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    20 janvier 2006, par pehache  

    On peut faire beaucoup de critique à FT (et je ne suis pas le dernier), notamment pour son monopole et la rente de situation qu’elle en tirait (en fait indirectement l’état) avec des tarifs de téléphonie anormalement élevés.

    Toutefois, il y a une chose que l’on ne peut contester : le très haut niveau de fiabilité de son réseau téléphonique, preuve d’un sérieux et d’une maîtrise technique incontestable. Je me souviens pas avoir jamais eu une ligne téléphonique en rade. Bien sûr ça arrivait de temps en temps, mais c’était apparemment rarissime. Ce haut niveau de fiabilité avait un coût.

    On le voit bien aujourd’hui : on a des connections ADSL ou fibre pas chères, avec VoIP, mais il ne faut être trop exigeant sur la fiabilité, ne pas craindre des coupures de plusieurs heures, voire jours, ne pas hésiter à rebooter la boiboite par laquelle tout passe, etc... C’est le progrès smiley ! Si un particulier peut s’y faire (et encore), pour une entreprise c’est un autre problème...

  • > PBC : Un réseau d’avenir...
    18 mai 2006, par Denis Blouzon  

    Salut,

    J’ai travaillé quelques années dans les Telecom et je me souviens avoir été en 1996 , voir une conférence à la Défense sur le X-DSL, HDSL et ADSL. Deja les opérateurs et les equipementiers savaient les capacités du cuivre en débit et savaient l’inutilité de l’ fibre optique pour l’utilisateur final.

    Il est clair que ceux qui ont vendu la vache crevée de la Fibre pour tous en 2001 savaient depuis fort longtemps que ceci était un moyen de faire rever les innocents aux poches pleines.

    Denis,

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