La TCP ? Un projet dans la droite ligne du Livre Blanc présenté par le Communauté Européenne en 2001 : la politique européenne des transports à l’horizon 2010, l’heure des choix.
Un projet qui, à cause de la crise économique actuelle, de son coût financier et de solutions alternatives telles les autoroutes maritimes peut sembler moins pertinent.
Un projet qui si les responsables politiques français et espagnols le finalisent, sera l’objet d’une enquête publique pendant plusieurs années. Donc, au plus tôt, le premier coup de pioche ne serait pas donné avant 2015...
Un projet, actuellement soutenu par le Président de la Région midi Pyrénées, Martin MALVY, la Présidente du Conseil Général des HP Josette DURRIEU, le Député Pierre FORGUES, des Associations dont EUROSUD TRANSPORT.
Combattu, entre autres, par les associations, ACTIVAL, qui organise un grand débat contradictoire sur la TCP (Salle des Fêtes de Lourdes les 26 et 27 Septembre 2009) et EPINE.
De nombreux tracés ont été envisagés pour une traversée ferroviaire des Pyrénées (voir l’article de la Dépêche du Midi du 8 sept 2009). Trois semblent encore en course :
- Le tracé de la vallée des gaves, de Lourdes au nord jusqu’à la frontière espagnole au sud avec un tunnel sous le massif du Vignemale.
- Le tracé de la vallée d’Aure de Sarancolin à Bielsa.
- Le dernier en date, la Nouvelle Traversée des Pyrénées (NTP) qui relierait l’Espagne de Hèches (plateau de Lannemezan) à Huesca par un tunnel de moyenne altitude. Il fait actuellement l’objet d’une étude lancée par le Conseil régional Midi-Pyrénées et le Conseil général des Hautes Pyrénées. Cette étude (coût 138000 €) permettra de quantifier son coût économique et environnemental.
A chaque fois, les mêmes enjeux : les Pyrénées, site remarquable d’est en ouest et du nord au sud mais aussi le devenir économique du piémont pyrénéen et enfin les coûts directs et induits.
L’activité économique propre de la région : tourisme, sports d’hiver et d’été, thermalisme, ne risque-t-elle pas d’être mise en danger par cette nouvelle et lourde infrastructure ?
Au contraire, n’est-ce pas, pour le piémont pyrénéen, pour Tarbes et Pau 2ème ville de leur région respective Midi-Pyrénées et Aquitaine, une opportunité de développement et un moyen de contrebalancer le poids des métropoles régionales Bordeaux et Toulouse ?
N’a-t-il pas concurrence entre le TCP et le projet d’une LGV vers l’Espagne via PAU ?
Plus globalement, quel sera le coût économique mais aussi environnemental et humain du projet, quel « retour sur investissement » peut-on en attendre, là encore, au plan économique, environnemental et humain ?
L’activité économique propre de la région : tourisme, sports d’hiver et d’été, thermalisme, ne risque-t-elle pas d’être mise en danger par cette nouvelle et lourde infrastructure ?
Je ne vois pas très bien comment une station de sports d’hiver pourrait être dérangée par une voie qui passerait à 1000m sous terre en dessous d’elle.
N’a-t-il pas concurrence entre le TCP et le projet d’une LGV vers l’Espagne via PAU ?
Où avez-vous vu un projet de LGV vers l’Espagne depuis Pau ? Celui de la CCI ? Un peu de sérieux...
> La Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) a-t-elle encore un avenir ?
21 septembre 2009, par Maximo
"une opportunité de développement et un moyen de contrebalancer le poids des métropoles régionales Bordeaux et Toulouse ?"
Je ne comprends pas bien cette idée récurrente de "contrebalancer le poids des métropoles" qui sont en grande partie source de l’enrichissement et du progrès régional.
Le très controversé Georges Frèche l’a bien compris il y a déjà plus de 20 ans lorsqu’il prit la tête de sa région pour en favoriser la Capitale. Il le revendiqua haut et fort. Il a rendu à Montpellier son statut de métropole et sa région est devenue phare dans l’hexagone et en Europe.
Déshabillez Pierre et Jacques, vous n’habillerez jamais Pau...l ! Ou alors d’un simple short.
Au contraire, participons à l’envol actuel de la métropole d’Aquitaine pour recueillir les bénéfices connexes de son développement plutôt que de chercher sottement à la concurrencer, l’affaiblir ou la "contrebalancer".