Tapages nocturnes, hurlements, bagarres, destructions de biens privés et publics. Ceux qui vivent en dehors du centre doivent se sentir à l’aise. Pour ceux qui vivent au centre de Pau, c’est une autre affaire, car « les jeunes s’amusent » (bon, soyons large disons entre 15 et 45 ans !).
Nous aimons bien nous asseoir à l’ombre de nos arbres, sur nos bancs de la Place Gramont, mais voilà que depuis le 01 juillet, nous avons eu nos vandales nocturnes habituels qui ont détruits 3 bancs du côté des numéros impairs, et 1 banc du côté des numéros pairs.
J’ai lu, dans le Sud-ouest du 08 juillet 2009, la dévastation des jardinières de la rue Serviez.
Je l’ai signalé à un des jardiniers municipaux, ce dimanche matin 12 juillet, qu’il relaie l’information au service de la signalétique urbaine. Les Morceaux de bois sont de lourds objets qui peuvent servir d’armes dans des mains mal intentionnées. Mais surtout, je vous en conjure, ne remplaçait pas nos bancs verts par les horreurs en métal de la Place Clemenceau ! Peut-être refaire les lattes en métal, mais j’ai peur que cela coute plus cher. Ces bancs sont confortables et peuvent accueillir 5 personnes en même temps. Pratique quand nous attendons les bus !
Je vois souvent, entre 2h et 3h, puis entre 4h et 6h, sortant de la boite de nuit de la Rue de la Fontaine, les groupes alcoolisés qui s’en vont par frapper des panneaux qui ne leur ont rien fait, et s’attaquer à d’autres mobiliers qu’ils soient urbains ou non.
J’ai constaté, souvent, les bouteilles vides qui jonchent le sol et les barquettes de frites qui sont éparpillées de ci, de là.
Je préconise que le garage de Monsieur Labesque soit enfin fermé.
J’explique pour ceux qui ne sont pas au courant.
Dans les années 1980/90, des architectes ont construits une maison à 3 étages, au Hédas ; mais ces petits malins ont oublié de faire leur entrée sur une ouverture publique. Donc ils ont contraint par la force municipale, ce propriétaire Monsieur Jean Labesque à laisser un passage par son garage jusqu’à ce que la ville crée des accès public.
Ce qui fut fait longtemps après. Un escalier monte du parking du Hédas, et un passage étroit a été dégagé entre la boite de nuit et la maison des architectes.
L’accès par le garage des Labesque n’a plus lieu d’être car : 1 - c’est une cour privée avec garages, avec tous les véhicules des habitants des 2 et 2 bis de la Place Gramont. 2 - les nuits, cet espace est dégueulassé par tout un tas de vandales et d’ivrognes qui viennent y faire leurs besoins naturels, vider leurs bouteilles, hurler, vandaliser les véhicules, etc.
Comme c’est un lieu privé, le nettoyage municipale ne s’y effectue jamais, restant à la charge des résidents, comme les réparations d’ailleurs.
Il est temps que la Municipalité donne une autorisation officielle pour que Jean Labesque ferme son garage, même si cela m’oblige à faire un détour pour me rendre au Hédas, il serait raisonnable que les citoyens de ces immeubles puissent retrouver un peu de quiétude. Ce n’est pas pour moi, je n’y ai pas de garage ou de véhicule, mais je me fais le relais de ceux qui se lamentent.
Dans un centre ville laissé à l’abandon pendant si longtemps, il est harmonieux, le soir, de voir ce genre de phénomène. C’est l’ambiance Cour des Miracles paloise, sans même parler des SDF. Des jeunes (pas toujours tant que ça) alcoolisés qui errent dans des rues défoncées aux façades miteuses et salissent ou détériorent ce qu’ils trouvent sur leur passage. C’est pas le Bronx des années 70, mais il y a un peu de cela.
Pour l’instant, les incivilités ont la bénédiction de la municipalité. Il paraît que ça va changer... On va voir... Il me semble, que suite aux arrêtés, il y a un peu moins d’attroupements de "jeunes marginaux-mendiants à chiens". Mais il est sans doute trop tôt pour voir si cette mesure est efficace ou pas.