A@P s’est proposée d’aller à la rencontre de cinq jeunes, cinq profils différents pour leur demander leur avis sur plusieurs problématiques liées à la ville de Pau. Leurs réactions ont été recueillies à l’occasion d’interviews. Vous aurez donc droit, chaque jour de cette semaine à leurs points de vue respectifs.
Tout comme nos cinq jeunes n’oubliez pas que, vous aussi, vous avez la liberté de réagir en ligne sur notre site. Votre avis nous intéresse, vous êtes également conviés à répondre, au travers du courrier des lecteurs, à chaque question de notre interview. Votre point de vue compte !
A@P vous propose de découvrir tout d’abord ces cinq jeunes, qui ont tous demandé à rester anonymes :
le premier J-P S. est célibataire, étudiant en thèse et a 28 ans,
le second P. H. est également célibataire, doctorant en mathématiques appliquées,
le troisième G. H., 25 ans, célibataire est ingénieur,
le quatrième, C. N. est négociateur dans l’immobilier à 26 ans,
enfin le cinquième, P.C. est thésard à 25 ans et marié.
J’ai volontairement intitulé cet article "la parole est aux jeunes". Pour débuter notre interview en toute confiance, nous avons souhaité que ces cinq jeunes profitent de cet espace de libre-expression pour laisser libre cours à leurs pensées.C’est pourquoi nous leur avons demandé de s’exprimer sur un sujet qui leur tiendrait à coeur.
Je vous laisse découvrir, non sans grande fierté, ces quelques témoignages et coups de gueule express !
A@P : Avant de commencer l’interview, y a-t-il un sujet sur lequel vous souhaiteriez vous exprimer en particulier ? Développez...
J-P S. : Comme ça, là , non !
P. H. :Je voudrais dénoncer l’absence d’autorité et des autorités sur le Boulevard des Pyrénées à travers deux exemples.
Tout d’abord, en ce qui concerne le stationnement, je comprends qu’on puisse tolérer le stationnement le long des palmiers sur le boulevard. En revanche, il est inadmissible que certains automobilistes se permettent de garer en toute impunité leur voiture sur les passages pour piétons ou sur le trottoir (notamment au niveau de la place d’Aragon).
J’ai observé le phénomène : lorsqu’il n’y a plus de place pour stationner certains conducteurs bien élevés tournent jusqu’à ce qu’une place se libère ou vont stationner plus loin. En revanche, il y a des personnes moins citoyennes qui n’ont pas d’état d’âme et qui aussitôt se garent sur le passage clouté.
La police qui passe souvent devant de telles voitures devrait systématiquement appeler la fourrière pour ces automobilistes qui manquent de respect aux piétons et notamment des personnes handicapées, des femmes avec des landaux ou des familles avec des enfants (qui traversent, par exemple, le boulevard pour aller acheter une glace chez Nectarine).
Peut-être que les voitures ne roulent pas vite sur le boulevard (quoique certaines...) mais les accrochages sont potentiellement dangereux et ne sont pas si exceptionnels que ça.
Deuxième exemple, au niveau du parc Beaumont. Il existe un règlement de base qui stipule, par exemple, que les chiens doivent être tenus en laisse. Là encore, je comprends qu’on tolère que les chiens puissent courir en toute liberté dans la mesure où leur maître contrôle parfaitement la situation. Par contre, j’en ai marre de ces gens qui laissent leur chien aboyer et faire leurs déjections n’importe où et ne les ramassent pas. Désormais, systématiquement, quand on s’installe sur les pelouses, pour lire, se reposer, pique-niquer ou jouer avec des enfants, il faut prendre soin de regarder partout pour ne pas tomber dans une merde de chien. Il y a aussi un problème dans ce parc avec la consommation d’alcool, un peu trop abusive et qui surtout génère des déchets (capsules, cannettes de bière) que l’on retrouve dans le parc ou pire flottant au milieu du lac (et les cannettes ce ne sont pas les femelles des canards !). En fait, il n’y a aucun gardien, aucune autorité qui ose rappeler à ces personnes mal élevées le savoir-vivre élémentaire en communauté. Entre trop d’autorité et un laxisme permanent, il y a un juste milieu qui s’appelle le dialogue.
G. H. : Rien en particulier.
C. N. : La propreté de certaines rues !!!! éternel sujet de questionnement.
P.C. : Pas de remarque particulière.
A demain, pour notre prochaine question :
Depuis combien d’années vivez-vous à Pau ? En êtes-vous satisfaits ? Où vivez-vous exactement : sur Pau même ou bien en communauté d’agglomération ? (si possible préciser le nom de votre commune).