|
Votre commentaire
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise |
2 février 2009, par georges2
|
"Solidarité avec les hommes mais aussi respect et humilité face à "mère nature " qui sait nous rappeler de temps à autre, qu’elle est la plus forte. "
Voilà des propos qui montrent une vision réaliste de la véritable situation à laquelle, non seulement l’Aquitaine, mais l’ensemble de notre Pays et de notre société se trouve confronté. C’est pourquoi il est de plus en plus évident et urgent de mener deux actions en parallèle : Aider les individus, les entreprises à se relever, c’est évident ; mais mener ce travail de reconstruction en insufflant une orientation vers une autre façon de vivre et de reconstruire. Si on n’adapte pas cette remise en forme aux nouvelles exigences imposées par la nature du fait de l’évolution climatique, tout sera à recommencer dans X années, après peut-être des dégâts encore plus catastrophiques ! C’est une toute autre approche citoyenne et politique !
|
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise |
26 janvier 2009, par pehache
|
Notre belle forêt landaise...
Bof, il faut le dire vite... La forêt landaise c’est majoritairement de la sylviculture industrielle. Je ne trouve pas vraiment de charme à ces alignements sans fin de pins tracés au cordeau.
D’ailleurs le caractère artificiel de cette forêt explique sans doute largement sa grande fragilité face aux grands vents : sol sableux qui oppose sans doute peu de résistance au déracinement, pins eux-même peu résistants aux grands vents de part leur sytème racinaire superficiel, monoculture sans mélange d’arbres plus résistants qui protègent les arbres moins résistants autour d’eux en "cassant" le vent, etc...
|
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise |
26 janvier 2009, par georges2
|
Si les causes des nombreuses tempêtes qui parcourent la France et le Monde sont en recherche d’explications et sont donc encore incertaines, les conséquences, par contre, sont chiffrables qualitativement et quantitativement. Les bilans sont excessivement lourds dans le SW et, à ce niveau, on peut énoncer des causes .
1°)D’abord la transformation de nombreux terrains boisés dans les Landes, en champs de maïs, a ouvert des brèches dans la barrière protectrice des forêts contre les assauts des vents d’ouest vers l’intérieur des terres, favorisant l’effet destructeur dans l’arrière pays. Si Pau a été le berceau de l’aviation, il y a des raisons.
2) Au sein de ces forêts, il est conseillé par les chercheurs de séparer régulièrement les plantations de conifères par des feuillus ; ceux-ci on un double avantage :
• Ils luttent efficacement contre les épidémies de parasites qui affaiblissent les arbres, que ce soit les champignons du bois ou les chenilles processionnaires.
• Ces feuillus sont beaucoup plus résistants au vent du fait d’un système radiculaire pivotant, et constituent donc une protection pour les Pins.
• La densité de plantation, motivée par un besoin de poussée rapide, fait que les arbres montent en fût plus rapidement et développent un système radiculaire fragile, d’où les chutes plus faciles en grand nombre, les uns entraînant les autres.
3°) Au niveau de l’urbanisme :
• La multiplication des constructions légères, individuelles, scolaires, agricoles, moins coûteuses donc plus fragiles,
• Les bâtiments industriels, commerciaux, de grand volume, et surtout de grande surface, en préfabriqués légers et peu résistants ont une prise au vent considérable.
• Le bétonnage ou goudronnage dans les villes et les campagnes des bords de routes, des trottoirs fragilisent les arbres décoratifs qui deviennent plus sensibles à « la verse » !.
• L’ouverture de couloirs par l’élargissement ou la construction de routes ou autoroutes
Tous ces éléments sont autant de facteurs qui augmentent les risques de destruction pendant ces tempêtes.
4°) L’enrochement, le bétonnage, la disparition des espaces d’expansion des rivières( saligues), parfois le déboisement des berges, les constructions industrielles ou même individuelles, à proximité des rives, sont autant de risques, en cas de chutes d’eau violentes, comme ce fut le cas ces derniers jours. Ne nous étonnons pas si les inondations sont fréquentes.
5°) La présence de lignes électriques et téléphoniques, toujours édifiées , en résistance, à la limite des seuils réglementés, sur la base de moyennes obtenues à partir d’un petit nombre d’années, fait que la résistance à des neiges ou vents « hors normes prévues » est une catastrophe.
6°) La diminution programmée pour raison d’économie, au niveau du matériel et des hommes des services des téléphones, d’EDF, des pompiers, des chemins de fer, de la voirie, contribuent à rendre de plus en plus difficile et de plus en plus long, l’entretien, les secours, les dépannages en cas de sinistre.
Surtout, ne pas dire que c’est exceptionnel ! Quand cela se multiplie, comme c’est le cas, en qualité et quantité, ce n’est plus de l’exception, c’est une défaillance politique au niveau de la prévision, de la gestion, de la planification des possibilités immédiates d’intervention.
Les solutions ? :
• Enterrer les lignes
• Recruter du personnel
• Reboiser les espaces cultivés en respectant des densités moins importantes.
• Traiter les forêts en introduisant des feuillus.
• Construire tous les bâtiments suivant des normes adaptées à l’évolution climatique, non pas celles basées sur les cinq ou dix dernières années mais celles prévisibles sur les 5 ou 10 prochaines années !.
• Ne pas favoriser la densité de la circulation en général et celle des poids lourds en particulier, ils ont besoin de routes plus larges, c’est-à-dire privilégier la voie ferrée.
• Laisser les rivières divaguer en ménageant la largeur des vallées, bassin naturel de rétention. .
Les solutions imposent des dépenses supplémentaires ; c’est un choix de société :
• où l’on injecte à fonds perdus dans les banques, et dans l’industrie automobile,
• où on investit pour l’avenir.
N’oublions pas que les conséquences de ces tempêtes sont payées par la peur, l’angoisse, la perte des économies difficilement réalisées, parfois ,hélas, par la santé et la vie de ceux qui subissent la déficience d’une politique nationale uniquement basée sur les bénéfices particuliers.
Si les forces de la Nature ne sont pas gérées démocratiquement, les décisions sur les moyens à mettre en œuvre, dans notre société, le sont. Nous commémorons cette année l’anniversaire du bicentenaire de Darwin ; cela devrait être une occasion de réfléchir à ses différentes conclusions auxquelles la très grande majorité du monde scientifique adhère. La sélection naturelle conserve, non pas les meilleurs, mais les plus adaptés, ce qui est loin d’être pareil. Face aux forces naturelles qui évoluent sans cesse et nous dépassent complètement, adaptons-nous ; les quelques solutions de bon sens évoquées pourraient être un point de départ applicable par nos élus.
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise
27 janvier 2009, par cordebrume
le NOMBRILISME
Quelle affaire "le bicentenaire de Darwin"... Il est un "concept de pensée de son époque" fortement remis en cause de nos jours, de même que l’évolution de la physique, de la chimie et autres sciences ont largement remis en causes certaines certitudes de nos aînés. Il n’y a que la médecine qui fait "marche arrière" en reconnaissant les connaisances des anciens et techniques traditionnelles car comprendre un phénomène ne veut pas dire le ’guérir". Il serait temps de comprendre que la nature génère des "effets" et la science des "effets secondaires". Alors faire l’éloge "du monde scientifique qui veut régler démocratiquement les forces de la nature " selon vous...permettez-moi d’en rire ! Je préfère d’autres références que ces illuminés - prétentieux illustrés par votre article. Heureusement que les hommes ne sont pas l’égal des Dieux sinon quelle catastrophe. L’humilité est un signe de compétence, c’est mieux que Darwin !
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise
27 janvier 2009, par pehache
Quelle affaire "le bicentenaire de Darwin"... Il est un "concept de pensée de son époque" fortement remis en cause de nos jours,
Euh, non, pas vraiment.
La théorie de l’évolution énoncée par Darwin reste largement valable de nos jours.
Elle a certes été "perfectionnée", complétée, certains mécanismes de l’évolution ont été expliqués, d’autres restent dans l’ombre ou sont controversés, mais le concept de base de Darwin, à savoir l’évolution des espèces sous la pression sélective des milieux, reste totalement valable.
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise
1 février 2009, par georges2
Je vois que "le nombrilisme de cordebrune n’est pas partagé par tous. Merci de votre avis et de votre témoignage d’humilité. je ne partage pas votre"fortement remis en cause". A la lumière des découvertes en génétique, embryologie, paléontologie, la mise au point modernisée a été réalisée mais les fondements :évolution et sélection naturelle, sont toujours admis par les scientifiques modernes, à part chez les négationnistes !
Je me permets de vous dire que vous faites erreur en affirmant que la science veut régler "démocratiquement les forces de la nature ; la recherche n’a rien de démocratique, la nature non plus ;elle s’efforce de mieux connaître ses lois, recherche le comment, et les livre à l’opinion pour en faire, ce qui n’est pas le cas ,bon usage !
Enfin, la science ne génère pas des effets secondaires, c’est la technologie, ce qui n’ rien à voir. La science c’est la connaissance, la technologie le pouvoir ! Moi aussi, si ce n’était pas triste, je rirais.
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise
1 février 2009, par georges2
J’oubliais ; de quels "au pluriel" illuminés- prétentieux voulez-vous parler ? merci d’une éventuelle réponse.
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise |
26 janvier 2009, par Cordebrume
LE MIROIR |
La force de la nature se rappelle à nos yeux...SARKOZY ou OBAMA comme tous les autres sont IMPUISSANTS. Alors un peu d’humilité dans les propos de tous ces EGOCENTRIQUES et illuminés qui veulent "refaire le monde" serait un signe de prise de conscience. On ne peut qu’être solidaire de nos amis touchés par les dégats.
|
|
> Tempête : Un (nouveau) désastre pour la forêt landaise |
26 janvier 2009, par DOUDOU
TEMPETE |
C’est abominable ce qui s est passé en AQUITAINE je vous plains et je pense a vous d autant que j ai mon fère qui habite a BIARRITZ aussi il m a décrit ce qu il est arrivé. Avec la déforestation qui vient d avoir lieu cela ne va pas arranger vos affaires je le comprend aisément. Et je salue tous ces gens qui ont tout perdus et je leurs souhaite beaucoup de courage pour repartir dans la vie dans de bonnes conditions.Je ne peux que vous donner mon affection.
|
|
|
|
 |
|
|
|