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Votre commentaire
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> Dans le Sud-Ouest, à part les barrages, rien de nouveau ! |
20 janvier 2009, par georges2
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Voilà un bon article, réaliste, convaincant et qui devrait faire réfléchir,non pas les producteurs à "tout prix", mais le simple consommateur d’eau, c’est-à-dire nous tous, car toute cette eau kidnappée à nos rivières, polluée par les herbicides, les pesticides, le round up ,depuis les autorisations données des cultures d’OGM, se retrouve dans les nappes phréatiques et donc dans nos feuilles d’impôts car il faut décontaminer mais on en retrouve quand même dans nos verres car on ne peut pas tout éliminer, il y a ce qu’on appelle des seuils de tolérance et de ce côté là, on est très tolérant !!! "Un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts" En effet, dans ces seuils, on ne tient pas compte de l’effet d’accumulation ! Comme cette eau d’irrigation est destinée, de plus en plus, à faire de l’agrocarburant, on profitera aussi du C02 dégagé pour la fabrication, la commercialisation et la consommation par nos voitures. L’agriculture soit disant pour lutter contre la faim dans le monde, peut en cacher bien d’autres ! Merci Xavier.
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> Dans le Sud-Ouest, à part les barrages, rien de nouveau !
24 janvier 2009, par Xavier
La MNE de Pau
Merci à toi Georges2,
Le consommateur d’eau, en plus, ne paye pas que la dépollution. À travers sa facture, il finance 80% du budget de l’Agence de l’Eau, sensé financer la reconquête de la qualité de la ressource en eau, mais qui, comble de "l’ironie" finance des ouvrages (Gabas, par exemple) qui vont conforter un modèle agricole productiviste polluant !
Et ce sont des intérêts particuliers (privés) qui sont financés par la collectivité (contribuables et consommateurs) pour développer une activité non-durable et mortifère.
Comme le dirait Pedro Arrojo (prix Goldman 2003) c’est "l’eau business" qui ponctionne les subsides destinés à (et en grande partie issus de) "l’eau sociale" et de "l’eau vitale" !
Simplement scandaleux !
Mais beaucoup de gens préfèrent ne pas savoir. Comme je le constatais il y a quelques jour, alors que la station de lavage de bagnoles du supermarché de Garlin débordait et que les détergents s’écoulait dans les caniveaux, je demandais : "mais où pensez-vous que va cette... "eau" polluée ?"
La "réponse" ?
"On ne sait pas" et on ne semble pas vouloir se poser la question !
Lorsque je réponds "tout ça va directement dans la rivière voisine via le réseau d’eaux pluviales" vos interlocuteurs interloqués et incrédules n’en reviennent pas. Manifestement ils vont rapidement effacer cette information de leur mémoire. Il est tellement plus commode de ne pas y penser ou de se raconter des fables de miraculeuses technologies épuratoires...
Vive l’inconscience... Et la fausse Science !
> Dans le Sud-Ouest, à part les barrages, rien de nouveau !
24 janvier 2009, par georges2
A méditer aussi :
« Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
C’est une citation d’Einstein que l’on ne peut pas accuser de fausse science.
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