Un tour sur terre à la veille d’un nouveau cycle solaire :
us et bizarreries terriennes.
Il existe une tradition sur terre consistant, à chaque début
de cycle, à souhaiter tout un tas de choses à tout un tas de gens. Ces vœux,
car c’est comme ça que ça s’appelle sur terre, s’adressent à tout le monde et
concernent toute chose. Quand on y regarde de près, il en existe deux
catégories principales : il y a les vœux qui concernent une personne en
particulier ou un petit groupe de personnes, ceux-ci sont qualifiés de
personnels, et il y a les vœux concernant des pans entiers de la société, ces
derniers étant alors appelés collectifs ou bien politiques.
Qu’ils soient personnels ou collectifs, les vœux sur terre
ont cette particularité de devoir forcément plaire à ceux à qui ils sont
adressés. Ainsi, on ne dira pas à une personne de sa connaissance qu’on souhaite
la voir morte et ce, même si on le veut
vraiment. On se contentera donc de lui souhaiter une bonne année et toute la
santé qui va avec. Là, on se rend compte que si vœuxet veux ont la même prononciation,
la compréhension qu’on en a est différente. Les gens ont coutume de dire que
cela s’appelle vivre en société... une société par bien des aspects étranges et
qui consacre une à plusieurs journées à dire du bien sans nécessairement le penser.
Les vœux les plus insolites sont tout de même les vœux politiques.
Généralement, ils sont émis par des hommes ayant en charge de grandes
responsabilités publiques ou privées et ont pour spécificité de s’adresser au
plus grand nombre alors même que l’orateur ne connait aucun des pékins à qui ces
belles paroles sont destinées. Il s’agit en l’occurrence d’un exercice de style
de haute volée car personne n’y croit mais tout le monde écoute religieusement.
Tout le monde écoute ? Personne n’y croit ? Cela
ressemble fort à de la politique pure et
simple. Vœux ou pas , ces gens-là vous débitent ce que vous voulez
entendre. Pour le reste, vous pouvez circuler. Alors, permettez-moi d’être
sincère et de vous souhaiter une bonne année parce que « je le vœux bien » ;
en ce qui concerne le reste des habituelles incantations illusoires... je ne voudrais pas que l’année 2009 commence
par un mensonge.