Tout récemment j’ai eu besoin de venir près du centre. Depuis ma lointaine banlieue,
quelques minutes de voiture me conduisent à proximité de l’objectif, avec une place de stationnement payant pas trop éloignée. Recherche d’une borne distributrice du ticket réglementaire. Peu familier du quartier, j’erre un
moment : en voici une. Mais la difficile n’accepte pas mon demi-euro ; seuls les abonnés au stationnement
en centre-ville, munis de la carte adéquate, peuvent payer leur écot à cette borne là. Je repars donc dans ma quête d’une borne bienveillante qui acceptera, elle, la monnaie unique de l’Union Européenne ; et non pas la monnaie magnétique battue par la bonne ville de Pau, par tranches indissociables importantes, disponible dans un guichet encore plus lointain.
Redevenons sérieux. Le système de carte, comme paiement unique, gène le visiteur occasionnel, banlieusard ou touriste, et ne favorise que l’utilisateur régulier, accro du stationnement en centre ville, dévoreur insatiable de l’espace urbain. C’est précisément celui là que « on » voudrait persuader de libérer le stationnement dans la rue. Entre ce que je dis et ce que je fais.... Vous avez répondu à l’enquête : « Nous voulons des capacités de stationnement très près du centre, et pourquoi pas gratuites ».
Il existe ailleurs un système-me tellement simple : une demi-heure gratuite, pour attirer le client qui a besoin de venir en centre ville, la suite hors de prix et très contrôlée pour dissuader la voiture ventouse.
Le Plan de Déplacement Urbain est un document fort important qui a demandé beaucoup de travail et prévoit beaucoup d’investissements, pour un futur lointain. Alors que quelques mesures simples nous faciliteraient déjà la vie, et tout de suite. Avec simplement un peu de bon sens. Mais qui disait que c’est la chose au monde la moins bien partagée ?