Les 2es au classement général et pour les familles
L’ Express Par
Constanty Hélène , mis à jour le 18/06/2008 à 12:06 - publié le 18/06/2008
Des lycées de qualité, un bon équipement Internet et, bien
sûr, l’Océan... De quoi faire le bonheur des citadins avec enfants.
Où voit-on se croiser, sur un même trottoir, un surfeur en
combinaison, planche sous le bras, et un cadre supérieur en costume, Blackberry
à la main ? Dans une ville de la côte basque, évidemment ! Ce n’est pas un
hasard si Quiksilver, le leader mondial des vêtements de glisse, a installé son
siège européen au nord de Saint-Jean-de-Luz, dans des collines qui plongent
vers l’Océan. C’était en 1984... La jeune pousse a si bien pris racine qu’elle
fait construire actuellement de nouveaux locaux, tout en bois et en verre, pour
y loger ses 450 salariés. Des bureaux à l’allure de palombières, nichés dans la
verdure, qui reflètent bien la façon très couleur locale de mixer traditions
fortes et tendances nouvelles.
Dans notre palmarès, le département ne doit pas sa place de
n° 2 à la douceur de son climat (il n’est que 42e pour la météo). Mais il y a
quelque chose d’extrêmement tonifiant dans l’air que l’on respire, du Béarn au
Pays basque. Premières nulle part mais relativement bien classées partout, les
Pyrénées- Atlantiques signent leur meilleur score grâce à la qualité de
l’enseignement secondaire (4es pour le taux de réussite au bac). Quatre lycées
ont affiché en 2007 un taux de réussite au bac supérieur à 95 % :
Saint-Thomas-d’Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, Jacques-Monod, à Lescar, le lycée de
Navarre, à Saint-Jean-Pied-de-Port, et le lycée Paul-Rey de Nay. Preuve qu’on
peut obtenir d’excellents résultats tout en allant « prendre une vague » ou
marcher en montagne à la sortie des cours...
Un gros effort d’équipement en Internet haut débit
Côté nouvelles technologies, les jeunes sont gâtés. « Le
conseil général a offert un lecteur MP3 à chaque collégien et réalisé un gros
effort d’équipement en Internet haut débit depuis 2004 », précise Jean
Castaings, nouveau président (UMP). Ce plan d’envergure, qui a coûté plus de 60
millions d’euros, assure aujourd’hui une couverture à 90 % du territoire,
jusque dans les villages de montagne, et lui vaut la 9e place de notre
classement pour l’équipement Internet.
Quant aux commerces, « le département (11e) possède à peu
près toutes les grandes enseignes. Il ne manquait plus qu’Ikea... qui va ouvrir
un nouveau magasin à Bayonne au printemps 2009 », explique Jean Grenet, maire
(UMP) de Bayonne et nouveau président de l’agglomération
Bayonne-Anglet-Biarritz.
Revers de la médaille, les jeunes rechignent à prendre le
large. Pas question de tourner le dos à la Rhune ou au pic du Midi d’Ossau.
Pour l’instant, c’est le cadet des soucis de Christine et Christophe Bruniau,
qui ont quitté Paris il y a quatre ans pour s’installer à Bidart avec leurs
trois enfants, Virgile, 10 ans, Bérénice, 13 ans, et Tristan, 15 ans.
Christophe a vite retrouvé du travail comme directeur commercial pour un
imprimeur bordelais. « Nous n’avons pas regretté un seul instant », affirme
Christine, architecte plasticienne indépendante, en regardant Virgile jouer à
la pelote basque sur le fronton de Guéthary.
Signe que les Pyrénées-Atlantiques sont « tendance », une
marque de tee-shirts a choisi pour logo le chiffre 64. « Groupe 64 ne fait
aucune publicité, mais nous avons distribué 1 million de logos autocollants
depuis l’ouverture de notre premier magasin, en 1997, à Guéthary », précise
Olivier Mauroux, l’un des deux fondateurs. Leur tout premier tee-shirt est illustré
d’un abécédaire des « valeurs » du département : de A comme Alcyons (un fameux
spot de surf) à Z de Biarritz, en passant par le D de drive (un geste de golf).
Tout un programme.
Cet article est plutôt complaisant, la journaliste a fait ses lignes vite fait -il est vrai que l’Express paie mal ses pigistes- à partir de quelques clichés pour lecteurs bobos parisiens : surf, climat, plage... Une famille pour témoigner, pas difficile à inventer et ça remplit ! Pas très sérieux. Des critères de qualité de vie, il y a en beaucoup : de la qualité de l’air à la capacité de trouver un job... Ce dernier point a été négligé, hors dans le département mieux vaut arriver avec un contrat de travail dans la poche, voire deux pour un couple !
Bon alors un coup on nous dit que les jeunes ne pensent qu’à fuire ce pauvre béarn enclavé au fin fond d’on ne sait où et arriéré comme c’est pas possible, et maintenant on nous dit que ces mêmes jeunes refusent de quitter les Pyrénées-Atlantiques où il fait bon vivre.
Faudrait savoir...
> Pyrénées-Atlantiques, nouvelle vague
19 juin 2008
De quels jeunes s’agit-il , là il faudrait nuancer.
Ce que je vois autour de moi : les jeunes avec une qualifications partent, ceux qui rament ou sont "cool" préfèrent rester au nid. Qui a raison, quel avenir est-ce que ça présage ?