A cette question, les Béarnais nous ont fait une réponse de Normands !
La moitié d’entre vous la trouvent « moyenne », en disant : « peu mieux faire, mais moins aussi ». Autre réponse : « Elle fait ce qu’elle peut, mais c’est un peu léger »...
Un quart répond : inexistante : « elle n’est pas encore parvenue à mes oreilles de nouveau résident » ! « Elle a été abandonnée depuis 30 ans, sans aucune anticipation ».
Un quart la trouve « bonne » ou « très bonne », mais là sans commentaires illustratifs. Serait-ce une façon très Béarnaise de mettre un bémol à l’appréciation générale ?
Mais la grande richesse des réponses se trouve dans tous les commentaires sans référence à une question précise ; là où chacun se laisse aller et vient exprimer le fond de ses insatisfactions. Quelques idées force : favoriser ce qui a le mérite d’exister déjà : « Il faut cesser de ruiner celui qui gagne 4 sous » ; « trop de freins pour les entreprises qui n’ont pas une grande image », et tous les commentaires sur l’augmentation continue de la Taxe Professionnelle (24.2% contre 17% dans les agglomérations semblables.)
Sur le très haut débit : « C’est la première action significative depuis 30 ans », « mais n’est-il pas déjà trop tard ? », « le soufflet n’est-il pas déjà en train de se dégonfler » (référence aux nouvelles offres à 2 voire 5 mégabits, contre 10 au THD).
« ça va servir à quoi ? à qui ? » Réponse : des jeux vidéo en réseau, des films en numérique ; uniquement dans les zones très fortement urbanisées. Plus tard, on verra...
« Combien ça coûte ? » Réponse : 15 Millions d’euros pour la seule construction du réseau, 21 avec tous les accessoires...
Dans le même temps, 1.4 millions d’euros (7%) pour Pau Agglomération Industrielle, c’est-à-dire pour conforter l’industrie Aéronautique qui n’emploie, elle, il est vrai, que 5 à 6.000 personnes sur le Grand Pau...
Mais laissons la conclusion à l’un de nos correspondants qui nous donne, lui, quelques paroles d’espérance : « Le défi de demain sera d’accepter de partager le pouvoir pour jouer véritablement groupés. Il faut créer un sentiment d’appartenance, d’attachement et de fierté des individus et de toutes les forces vives à Pau et sa propre région ». Fermez le ban !