Médiateur par nature et classé au centre droit, je suis resté 5 ans à l’UDF, gardant ma liberté de parole au sein de ce parti, jusqu’à le quitter en homme libre en 2007. Désireux de servir ma ville à la tête du futur conseil municipal, j’ai battu la campagne à l’écoute de mes concitoyens et à la recherche de colistiers, pour déposer finalement une liste à l’élection municipale de Pau, le 21 février dernier. Certains documents n’étant pas conformes, notre liste a donc été disqualifiée... Bien que passionné par ce projet, j’ai du admettre les limites de l’exercice... Après avoir pris quelques semaines de repos, observant mes « rivaux » d’hier mener leur propre campagne, j’ai souhaité garder le silence avant le 1er tour. Aujourd’hui, mes amis, qu’ils soient « de gauche » ou « de droite », me pressent de me déterminer pour ou contre tel candidat, en fonction de l’expérience que j’ai acquise sur le terrain à l’écoute des paloises et des palois.
Qu’est ce que j’observe ?
- A gauche, soutenue depuis longtemps par le parti socialiste, la députée Martine Lignières Cassou, fidèle à ses convictions, s’est alliée avec des communistes pour défendre un projet et une vision résolument « à gauche ».
- A droite, soutenu pour l’occasion par le Front national et l’UMP, le maire sortant fabiusien, tente de faire croire à son maintien possible, dans un réflexe de survie.
- Au centre, François Bayrou, dont l’expérience politique est la plus reconnue, a une ambition nationale qui n’échappe à personne.
S’il risque d’être un maire lointain, il devra se reposer sur des permanents de qualité. Mais ses qualités personnelles, son ambition nationale et son expérience au Conseil général et dans un ministère le désigne naturellement pour fédérer les différents acteurs du Béarn et de l’agglomération paloise, sur les projets importants.
Si Pau n’est pour François Bayrou qu’un passage obligé sur sa route parisienne, je le vois néanmoins obligé de réussir ce nouvel examen... Il devrait donc mettre tout son talent au service du redressement et du rayonnement de notre cité.
C’est donc vers lui que je porterai mes suffrages dimanche prochain.
Quelle influence sur la ville entière, ce Monsieur Latoure
> Déclaration de Laurent LATOUR à la presse.
25 mars 2008
Pauvre, pauvre J-P........
Quand on a plus que le mépris anonyme sous la plume, il vaut mieux rester couché.
> Déclaration de Laurent LATOUR à la presse.
26 mars 2008, par CV