> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
21 janvier 2013, par Georges Vallet
Oscar,
"sans aller toutefois vous associer à leurs revendications lorsqu’il s’agit des récentes mesures anti-nitrates qui leur sont imposées."
Je vois que vous ne connaissez pas bien les avis sur ce point de agriculteurs de la région, les vrais j’entends, pas les industriels, eux ils se moquent des algues vertes ! Votre propos sur ce point illustrent bien votre niveau de réflexion sur la qualité de la production alimentaire et la qualité de vie ! Je vous conseille d’aller vous baigner cet été en Bretagne, si toute fois, la plage est autorisée ! Demandez aux hôteliers ce qu’ils pensent de cette loi.
"il faut du plutonium pour amorcer un réacteur thorium"
1°) je n’ai jamais dit que c’était l’idéal, je pense que c’est moins dangereux pour les multiples raisons indiquées ; notre engagement au Mali vient une fois de plus confirmer la nécessité de trouver des sources d’énergie ailleurs qu’au Maghreb ; c’est le cas avec le thorium.
2°) "ne saurait constituer selon eux une solution universelle"
Je n’ai jamais parlé de solution universelle, bien au contraire puisque je ne cesse de revendiquer l’utilisation la plus diversifiée possible des sources d’énergie, suivant les spécificités des régions et des besoins.
3°) Je n’ignore pas qu’il faut amorcer, c’est un inconvénient, mais avons- nous besoins d’autant de centrales pour amorcer ? .
4°) J’évoquais l’Allemagne car le matraquage quotidien veut nous en faire un modèle à suivre ; on s’aperçoit en effet que la vente des armes ( 3ème mondial), l’arrêt des centrales, la vente de leur savoir faire dans l’utilisation des énergies renouvelables....en fait le pays qui réussit le mieux en Europe ! Il n’y a pas que les Grünen pour ne pas souhaiter une aide consistante !
4°) Quant à l’avis du CEA !!!! J’ai des doutes sur l’objectivité !!!!!
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
21 janvier 2013, par Oscar du Pont
Je vois que vous ne connaissez pas bien les avis sur ce point de agriculteurs de la région, les vrais j’entends, pas les industriels, eux ils se moquent des algues vertes ! Votre propos sur ce point illustrent bien votre niveau de réflexion sur la qualité de la production alimentaire et la qualité de vie !
Je ne sais pas si je les connais, mais j’en vois surtout les conséquences autour de moi. Les élevages laitiers familiaux ferment les uns derrière les autres dans ma campagne béarnaise natale. Une vache laitière se brade à 7,20 € le kg en ce moment au grand desespoir de leurs éleveurs qui avaient mis tant de temps et de passion â constituer leurs troupeaux. On en mesurera les conséquences bientôt sur l’emploi dans les laiteries et fromageries de la région ,avant d’en vérifier celui sur les plages. Et les piverts auront une fois de plus gagné. Les vaches seront entassées dans des élevages industriels filtrés, dépollués et auto nettoyés où elles croupiront en batteries. On enfouira leur gaz dans les pièges à CO2 et on les recyclera en chaussures de marche. Des fonds de retraite américains investiront dans ce fructueux créneau générateur de somptueux profits. Merci bis les piverts.
Leur viande devenue immangeable sera incinérée pour chauffer nos logements. Quant à leur fromage, je vous le laisserai volontiers.
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par HB
"Je vois que vous ne connaissez pas bien les avis sur ce point de agriculteurs de la région, les vrais j’entends, pas les industriels, eux ils se moquent des algues vertes ! Votre propos sur ce point illustrent bien votre niveau de réflexion sur la qualité de la production alimentaire et la qualité de vie !" : Oscar, pourriez vous préciser votre pensée car je ne vois pas trop le sens de vos propos si ce n’est au travers de la réponse de Larrouture.
Je connais par contre des éleveurs laitiers, à la tête de troupeaux relativement importants, qui ont pris le virage de la production Bio et qui ont rapidement vu arriver une clientèle locale et leur a aggrandi les portes de la vente directe.
" se brade à 7,20 € le kg" : à ce prix là, morte ou vive, je pense que tout agriculteur est prêt à vendre son troupeau ( ?)
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Le prix des laitières sur pied à abattre n’a pas changé depuis des années.
Ce que je constate, c’est la fin accélérée des élevages familiaux du fait de l’incapacité qu’ont les éleveurs de réaliser les investissements désormais obligatoires, avec les revenus de leur exploitation.
Ils se sont adaptés à des normes toujours plus contraignates, toujours plus onéreuses et toujours plus restrictives qui n’ont eu aucun effet positif sur la qualité de leurs produits, au contraire. Aujourd’hui et comme pour beaucoup d’autres activités touchées par la fonctionnarisation technocratique de l’écologie normative et le principe de précaution, ils laissent tomber. Fini, over, ras le bol. Voilà ce que j’entends de ces gens qui ont consacré leur vie à se lever à 5 heures pour traire leurs vaches.
On verra bien ce qu’il adviendra lorsque comme le suggère M Larrouture, les élevages en batteries viendront prendre la place des raffineries dans nos ports délaissés.
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par pehache
Comme bien souvent à partir d’une réalité (la disparition des petits producteurs laitiers) vous extrapolez et en tirez des conclusions toutes personnelles sans rien démontrer.
Je me targue comme vous de connaître quelques petits producteurs laitiers (quoique pas du tout dans la région). Leurs difficultés remontent à bien loin et ne sont pour l’essentiel absolument pas causées par les piverts, comme vous aimez les nommer.
L’origine de ces difficultés tout le monde les connait, c’est la concurrence des exploitation industrielles (de France et d’Europe) et la voracité de la grande distribution. Ce ne sont pas les piverts qui sont responsables de cela, pas plus qu’ils ne sont responsables si les consommateurs prennent dans les rayons des supermarchés les briques de lait à 50cts plutôt que le lait frais local à 1€.
Alors oui les normes sanitaires s’imposant aux producteurs de lait se sont renforcées au fil des ans, tout comme elles se sont renforcées dans le reste de l’agriculture et dans le reste de l’industrie agroalimentaire. Même si ponctuellement on peut sûrement revéler une aberration ou une autre, en moyenne et sur le fond qui s’en plaindra ? Vous préférez l’époque où on pouvait attraper la tuberculose en buvant du lait frais ?
Je note par ailleurs que sur les quelques que je connais, ceux qui s’en tirent le moins mal sont ceux qui à un moment donné ont fait des efforts d’investissement pour moderniser leurs installations, leur permettant au passage de se conformer plus facilement aujourd’hui aux différentes règlementations.
Sur la question des nitrates, vous serez bien gentils de ne pas réduire ça à la question des algues vertes sur les plages. Dans certaines régions ce sont les nappes phréatiques entières qui dépassent les taux de nitrates admissibles, posant un gros problème de santé publique. Et il faudrait ne rien faire ?
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Comme bien souvent à partir d’une réalité (la disparition des petits producteurs laitiers) vous extrapolez et en tirez des conclusions toutes personnelles sans rien démontrer.
Je ne démontre rien, je constate. Comme vous quand vous me parlez de tuberculose pour argumenter sur des reglementations qui ne laissent de place qu’aux élevages industriels, le paradoxe d’une logique piverte, lorsque les coûts de becs finissent par mettre les arbres par terre
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par pehache
Encore une fois vous répondez à côté. Ce dont on parle finalement ce sont des réglementations sanitaires (genre stocker le lait dans une cuve réfrigérée, etc, etc...), et les piverts n’en sont absolument pas à l’origine.
Les règlementations environnementales ont un impact et une responsabilité minime dans les difficultés de la petite agriculture. Et vous évitez soigneusement de répondre : faut-il ne rien faire pour la pollution des nappes par les nitrates ?
Les petits agriculteurs vivent ce qu’ont vécu plein d’artisans face à l’indutrialisation : achetez-vous vos chaussures à un cordonnier qui les fabrique lui-même ? Achetez-vous vos chemises chez un tailleur local ?
Vos a priori vous conduisent à des amalgames stupides. J’achète l’essentiel de ma nourriture, du moins concernant les produits frais, à des producteurs locaux (en bio quand c’est possible). Et c’est à ma connaissance assez souvent le cas parmi les piverts. Alors je pense n’avoir pas de leçon à recevoir de vous sur ce sujet.
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Et bien non péhache on ne parle pas de reglementations sanitaires qui ont été acceptées et se sont traduites par de lourds investissements. Vous en êtes resté à la guerre de 14.
mon sujet c’est celui de l’ extension radicale des zones vulnerables dont en comprend la logique mais sui ne s’est accompagnée d’aucune mesure susceptible d’en rendre le coût supportable et a donc signé l’arrêt de mort brutal des élevages petits et moyens.
Comme on le dit ailleurs, à l’évidence, ce progrès écologique sera payé très cher par les consommateurs, en qualité et en coût et on verra bien si le solde "social" de ces décisions est effectivement positif.
Ça vous ca comme ça ?
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
J’oubliais..Bien sûr après avoir tué nos petits éleveurs, nous importeront du lait et de la viande en provenance de pays à la législation souple qui pourront garantir a nos distributeurs les belles marges dont ils s’empiffrent en satisfaisant les besoins insatiables des consommateurs pour des produits dégueulasses et pas chers.
Merci qui ?
Quant à nos bassins aquifères, ils garderont leurs nitrates pour un moment
> Quand les piverts tuent les pie-noires
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Comme vous l’aurez remarqué, avec un Iphone, les conjugaisons sont automatiques. Mais là force est de reconnaître que les piverts n’y sont pour rien
> Quand les piverts tuent les pie-noires
23 janvier 2013, par AK Pô
po po, dis !
O du Pont :Comme vous l’aurez remarqué, avec un Iphone, les conjugaisons sont automatiques. Mais là force est de reconnaître que les piverts n’y sont pour rien
c’est pas dit : http://www.zazzle.fr/une_descente_des_piverts_%C3%A9tui_speck-176085723131390151
Il aurait-il quelques vers, quelque friture sous l’écorce de l’Iphone ?
On écrit que le pic vert est solitaire.
J’ai observé le 09 septembre dans l’Aisne un groupe de 4 pic vert dont 1 juvénile. Il y a peut être d’autres jeunes parmi ces 4 mais je n’ai pas pu le constater.
Les jeunes peuvent ils être encore avec leurs parents à cette époque de l’année ?
Et les parents peuvent ils être encore ensemble ?
Bon, là, on change de sujet ! 
Vive les pie- noirs et les idées claires !
> Quand les piverts tuent les pie-noirs
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Ak vous me troublez car d’un bec acéré
Vous m’avez planté là en plein dans mon Iphone
Des précisions subtiles que mon Dieu j’ignorais
M’obligeant à me taire en devenant aphone
(J’en connais plein ici qui vont s’en réjouir .)

> Quand les piverts tuent les pie-noires
24 janvier 2013, par L’ OURS du Bois
A.K.
quand la pie n’est pas épaisse, ont dit qu’elle est "pelette"
merci Eugene
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
4 février 2013, par pehache
Encore une fois, Oscar, les difficultés des éleveurs laitiers ne datent pas d’hier et la part des réglementations environnementales dans ces difficultés est mineure.
Concernant les zones vulnérables et la pollution aux nitrates, vous n’avez toujours pas dit si vous pensiez qu’il fallait faire quelque chose ou pas. La pollution aux nitrates n’est pas juste un problème écologique posé par des gens qui planent en dehors des réalités, c’est aussi un problème de santé publique quand l’eau du robinet dépasse les normes admissibles.
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par Oscar du Pont
Oui vous avez raison, je me suis trompé dans la conversion. Car les maquignons continuent à parler en FF. Soit 23F le kg pour une laitière à abattre, la rémunération d’années de patience et d’efforts pour des éleveurs passionnés et définitivement écoeurés.
> Une électricité nucléaire « sans peur et sans reproche » ?
23 janvier 2013, par pehache
Le cycle du thorium et la possibilité de l’exploiter dans des centrales présentant des avantages par rapport aux centrales à l’uranium est connu depuis longtemps. Mais justement : le fait que cette filière ne se soit jamais développée tend à montrer que tout n’est pas si parfait dans cette technique et que certains des inconvénients sont probablement majeurs.
L’explication du besoin militaire de plutonium ne suffit à expliquer l’exclusivité de la filière uranium, car il suffirait de peu de centrales à uranium pour produire le plutonium nécessaire.
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