Un Béarn en 2030, ouvert sur le monde et attractif, tel est le résultat d’une politique d’aménagement territorial unanimement adoptée et appliquée par les élus locaux après la décision du gouvernement Ayrault en 2013 de renoncer au barreau LGV vers le Béarn.
La réforme du Développement Durable a porté ses fruits.
2. La situation en 2030.
L’attractivité du Béarn est considérable. La créativité y est intense. Pau a atteint les 200.000 habitants. L’UPPA connait un essor étonnant. Un CHU a été ouvert. Un musée et un Opéra sont en construction dans le nouvel éco-quartier de la gare. L’aboutissement de ces projets couronne le travail de fond d’une action culturelle confiée à M. Bayrou qui avait abandonné la politique. Actuellement il rédige ses mémoires et écrit un livre sur Jeanne d’Albret dont l’époque présenterait plus d’analogies avec les années 2002-2012
que celle d’Henri IV.
La politique de développement durable, engagée dès 2014, a stimulé l’économie résidentielle et encore plus l’économie productive. L’effet du choc énergétique de 2023 a été mieux amorti qu’ailleurs.
Pau Porte des Pyrénées, accessible de partout, est devenu une référence mondiale au même titre que Bilbao, Vancouver, Fribourg ou BedZED dans les années 2000.
L’agence Camborde-Lamaison qui a rompu avec l’urbanisme de voirie est devenue un leader mondial de l’urbanisme frugal et de l’architecture bio-climatique.
M. Saubot serait devenu un inconditionnel de « Città Slow », le réseau international des « villes lentes ». Il s’est surtout converti en découvrant que ses petits-enfants se détournaient de la voiture et préféraient les transports en commun. Ils pouvaient y utiliser leur tablette.
Le réchauffement climatique qui remonte de la plaine des Landes vers le Limousin épargne le piémont Pyrénéen. Ce microclimat attire les touristes, notamment asiatiques très présents en Béarn depuis la création de Toray et l’OPA réussie de PetroChina sur Total. La ligne ferroviaire vers Canfranc ne désemplit pas. La gare de Canfranc est devenue un Centre de Conférences réputé qui a supplanté Davos. Le Fort du Portalet a été aménagé en monastère bouddhiste. M. Lassalle y ferait des retraites de plus en plus fréquentes.
L’approche des ours, maintenant nombreux dans le Parc national, est un loisir très prisé. Dans les estives, les troupeaux sont gardés par des saisonniers péruviens qui s’occupent aussi de M. Pétetin. La Chine a offert un couple de Panda au zoo de Borce. Leur transfert et leur installation ont été financés par PetroChina ainsi que par Toyal. Toyal a fini par regrouper ses activités sur la plateforme chimique « High Tech » de Lacq dont la réputation est mondiale.
La Sepanso s’inquiète de la prolifération des plantations de bambous en vallée d’Aspe.
D’autres motifs d’inquiétudes apparaissent aussi : M. de Stampa pourtant en bonne forme physique a tendance à se répéter. Il ressort sans cesse l’histoire du projet avorté de l’aéroport de Ger et celle du loupé du tracé de l’A65 qui n’a pas su anticiper celui de la LGV.
PetroChina pourrait fermer le Centre Jean Féger. L’inquiétude est grande d’autant plus que M. Montebourg n’est plus Président de la République.
Les lotissements construits en périphérie de Pau, notamment en zone rurale, ont été classés en zone sensible. Des bandes font des raids sur Pau. Elles ont déboulonné la statue d’Henri IV et demandent son remplacement par celle de Jeanne d’Albret.
Détournant les écrits de M. Bayrou, ces bandes d’ultras, à la croisée des mouvances Front Régional et CPNT, considèrent que Jeanne d’Albret représenterait mieux l’identité béarnaise que son fils.