> Béarn 2030 - Un scenario fiction de l’espérance : Le sursaut de 2013
30 octobre 2012, par Oscar du Pont
La Pau Oloron ayant été abandonnée, je m’interroge tout d’un coup sur l’utilité d’un tunnel à Arthez. A moins qu’il ne s’agisse de mieux relier Orthez ex-future capitale du Béarn devenue grâce à une liaison directe LGV, la base arrière de cadres supérieurs bordelais épris de grand air, à ses villes périphériques dont Oloron et Nay. J’ai hâte de lire la suite.
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30 octobre 2012, par HB
"J’ai hâte de lire la suite" :
J’ai hâte également. La lecture au premier - deuxième voire troisième degrès semblant s’imposer, j’avoue beaucoup apprécier. Tout est question d’interprétation !! Rendez-vous la semaine prochaine pour juger de la pertinence de celle-ci ( ?).
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30 octobre 2012, par Larouture
Le hoquet disparaît quand les éternuements surviennent(*). Certainement la semaine prochaine.
La référence à Arthez de Béarn est une diversion pour Arbus. Je pense que la priorité est d’améliorer les voies départementales (la D9 par exemple) et non de créer de grands axes.
En fait le trafic poids-lourds m’interpelle et j’essaye de comprendre comment il fonctionne. M. Ithury dit qu’il faut de disperser. Or je constate qu’il l’est déjà.
Arthez est justement dans l’axe de la D9 et de Sault de Navailles. Actuellement, à Sault de Navailles autour de 1000 PL/j. se croisent. Ils n’iront pas sur l’A65 et le bourg d’Arthez sera toujours traversé par des PL.
La problématique du trafic PL et des infrastructures en Béarn serait intéressante à approfondir car je pense que les a priori dominent.
(*)(d’après Hippocrate).
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30 octobre 2012, par HB
"les a priori dominent" : quels à priori ?
"Ils n’iront pas sur l’A65" : très probablement. Une entreprise de la Zone Artisanale de Lons est livrée chaque semaine depuis Bordeaux. Le transporteur n’utilise pas et se refuse à utiliser l’A65. Sault-de Navailles et son Conseil municipal se sont peut-être réjoui un peu vite de l’arrivée de l’A65 qui reste un aménagement des années 60 : trop tard - trop cher. Question subsidiaire : quel sera le probable dindon de la farce au bout du compte ?
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31 octobre 2012, par Larouture
Exemple d’à priori : Il suffit d’aménager des axes principaux pour contenir le trafic Poids-Lourds.
Il me semble que c’est uniquement vrai pour le trafic longue distance et faux pour le trafic local parce que, contrairement à ce qu’on peut penser (que je pensais), ce dernier est largement majoritaire.
Mais, bon, c’est encore un sujet complexe pour moi.
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31 octobre 2012, par Oscar du Pont
C’est tout l’intérêt d’une liaison Oloron-Lescar que de faire diverger le trafic longue distance ou de liaison Oloron-Pau et le trafic local, afin d’alléger le trafic sur la route actuelle.
En reporter le débouché vers Arthez en diminura la fréquentation et la rendra probablement inutile.
Rappelons pour revenir sur vos propos précédents que cette voie nouvelle 2X1voie serait dépourvue de tout accès intermédiaire entre Oloron et Lescar.
Parions d’ailleurs que les mêmes qui s’y opposent aujourd’hui seraient les premiers à réclamer leur accès direct à cette voie...
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1 novembre 2012, par Larouture
« Rappelons pour revenir sur vos propos précédents que cette voie nouvelle 2X1voie serait dépourvue de tout accès intermédiaire entre Oloron et Lescar. Parions d’ailleurs que les mêmes qui s’y opposent aujourd’hui seraient les premiers à réclamer leur accès direct à cette voie... »
Cette remarque est très intéressante. Elle soulève la problématique du péage et de son effet sur le trafic et l’urbanisation (étalement urbain).
La route est prévue avec un péage assez conséquent. M. Labazée n’est pas convaincu de la nécessité du péage.
Il me paraitrait très important de clarifier ce point dès maintenant.
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1 novembre 2012, par Oscar du Pont
S’il n’y a pas d’accès intermédiaire entre Oloron et Lescar, cette route ne devrait pas avoir d’influence sur l’étalement urbain.
La question du péage ne peut être dissociée de celle du financement de cette route qui lui même est loin d’avoir été ficelé. Public , privé ? Petit ou grand tunnel ?
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2 novembre 2012, par pehache
Encore une fois l’équation de la "Pau-Oloron" est simple :
Présentée comme une liaison locale Pau-Oloron, elle coûte beaucoup trop cher pour envisager une réalisation sur deniers publics et un accès gratuit.
Il faut donc faire appel à des investisseurs privés qui se rembourseront avec un péage.
Oui, mais le trafic local Pau-Oloron est insuffisant pour la rentabilité du projet. Le projet ne peut être rentable qu’en incluant dans l’équation et en développant le trafic "longue distance" A65-Pau-Oloron-Somport-Espagne. Donc l’axe E7. Trafic qui par définition n’est que de transit et n’apportera rien au Béarn.
L’opérateur de l’A65 a tout intérêt à la réalisation de la Pau-Oloron, non seulement pour le chantier que cela représente, pour l’exploitation du tronçon lui-même, mais aussi parce que cela augmentera mécaniquement le trafic (donc ses recettes) sur l’A65.
Cela l’augmentera tout aussi mécaniquement dans la vallée d’Aspe.
Conclusion : les décideurs locaux qui poussent à la Pau-Oloron dans ces conditions sacrifient sciemment la vallée d’Aspe au trafic de poids lourds appelé à augmenter, pour obtenir une route nouvelle entre Pau et Oloron.
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2 novembre 2012, par Autochtone palois
pehache, c’est bien résumé. A la conclusion, j’ajouterais :
Les "décideurs" locaux, sous influence de la CCI et autres lobbies, conscients de sacrifier la vallée d’Aspe, exigent maintenant des déviations tout au long de la N134, de l’entrée d’Oloron à Urdos, sans jamais nous en donner le coût.
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2 novembre 2012, par Rêveur des villes
Les décideurs locaux se moquent de la CCI (qui est de droite). Ils sont PS pour la plupart, Modem parfois. Tous poussent pour la Pau-Oloron (et leurs opposants UMP également). La palme revient à MLC qui ne prend pas officiellement position, demande simplement des études (à plusieurs millions d’euros tout de même), mais dont on sait bien de quel côté elle tire le projet.
Un trafic important de poids lourds en vallée d’Aspe rendrait peu attractive une voie verte à la place du chemin de fer, qui passe souvent près de la route. Ce serait pourtant là, à mon avis, LE projet qui "rehausserait" la vallée. Mais personne n’en veut, même les écolos, qui sont dans l’erreur en soutenant une réouverture de ligne de train qui serait (presque) sans passagers ni marchandises.
Pourtant, il ne faut pas une ouverture d’esprit exceptionnelle pour regarder la voie verte (goudronnée) Lourdes-Pierrefitte, en remplacement de la ligne de chemin de fer, dont le succès a dépassé toutes les attentes.
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2 novembre 2012, par Rêveur des villes
Qqes liens pour info :
le chemin vert Tarbes-Lourdes...
http://www.legrandtarbes.fr/gp/chemin-vert/325/0
le chemin des berges de l’Adour
http://www.legrandtarbes.fr/gp/Le-CaminAdour/209/0
A Pau et aux alentours, il y a (enfin) désormais la voie verte de Billère à Tarsacq, réussie mais la suite tarde à venir. On peut observer le retard par rapport à Tarbes et Lourdes en la matière : 10, 20 ans ?
On attend la suite de cette voie verte, mais ça se fait attendre quand même... Les chemins des bords du gave côté Est de Pau et le chemin d’Henry IV ne sont pas dans un état correct. Remplis de gros cailloux et de boue en période humide, et aucun banc avec un dossier pour se reposer. Les atouts sont là, mais ne sont (presque) pas exploités. Les chemins sont là et n’attendent qu’à être réhabilités.
Peut-être qu’il serait trop pénible, pour nos édiles palois, de regarder à côté ce qui se fait, qu’ils seraient trop désavoués devant le retard accumulé. Ils se contentent d’annoncer de grands projets, comme si cela allait se faire rapidement, mais toujours reportés à la mandature suivante.
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2 novembre 2012, par Rêveur des villes
On peut même imaginer une voie verte Oloron-Bedous-Canfranc, transfrontalière, qui emprunterait le tunnel ferroviaire. A voir... en tous cas, la vallée d’Aspe mérite mieux qu’une transformation en couloir à camion.
Il est clair que les pressions pour cette route Pau Ouest-Oloron sont fortes avec l’A65 d’un côté, le tunnel du somport de l’autre + la déviation de Bedous... Uthurry qui profite de sa position au Conseil Régional pour pousser le projet...
La logique démocratique voudrait de demander aux habitants concernés s’ils sont favorables ou pas à ce projet.
Nos édiles béarnais ont "besoin" pour leur notoriété, que leur nom soit associé à de grands projets (plutôt qu’à une succession de petites avancées pertinentes), peu importe le "grand projet" (sa plausibilité, son impact etc).
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2 novembre 2012, par AK Pô
les solutions hélicoïdales de Tchouk Tchouk Nougat
Pourquoi ne pas commencer par le petit train d’Artouste, qui ne comporte qu’un seul tunnel, pour que le projet 2030 (merci pour le tuyau, RdV) prenne de l’altitude ? En été, la montagne est verte.
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14 novembre 2012, par Rêveur des villes
Oloron a le choix entre préserver la vallée d’Aspe et une liaison rapide vers Pau-Ouest-A65.
Je reconnais quand même l’intérêt de cette liaison rapide et que le traffic de poids lourds ne devrait pas affecter la vallée d’Aspe durant le week-end. Une voie verte conserverait donc un intérêt (pour le week-end)... Même si la solution de développement durable est d’investir dans l’urbanisme autour des gares plutôt que de réaliser de nouvelles routes... L’intérêt "écologique", si je puis dire de cette nouvelle route serait de diminuer significativement les émissions de CO2 sur ce trajet en supprimant l’obstacle des coteaux de Jurançon. Enfin, le train met 37 minutes pour faire Oloron-Pau (contre 14 minutes pour Lourdes-Tarbes par exemple...), même si on peut imaginer des trains sans arrêt qui mettraient moins de temps.
Enfin, si personnellement, j’aime me promener dans cette vallée le week-end, y faire du vélo et prendre un verre au bar de Bedous, j’ai pu observer le très faible nombre de personnes dans mon cas à l’inter-saison, même si sur le principe, de nombreux dits écolos sont contre cette route sans jamais se rendre en vallée d’Aspe, comme ceux qui soutiennnent le (faux) projet de voie ferrée Oloron-Bedous.
Entre 1000 voitures par jour qui bénéficieraient de cette liaison rapide et 10 randonneurs par jour qui seraient gênés par le bruit des camions... (les ordres de grandeurs ne sont qu’une image, pas un calcul réel).
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14 novembre 2012, par mael
L’intérêt "écologique", si je puis dire de cette nouvelle route serait de diminuer significativement les émissions de CO2 sur ce trajet en supprimant l’obstacle des coteaux de Jurançon.
Je ne comprends pas l’argument, vous pouvez expliquer ?
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14 novembre 2012, par Rêveur des villes
Tous ceux qui doivent effectuer le trajet Oloron - Agglo Pau Ouest / A65 aujourd’hui empruntent une route plus longue et avec davantage de dénivelé (donc avec davantage de CO2 émis) que ce ne serait le cas avec ce projet de route plus rectiligne et à tunnel.
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