Monter au Col d’Ilhéou (2242m) depuis le Lac d’Estaing (1161m) permet d’aborder une vallée pyrénéenne classique dans sa "construction" et avec une vue depuis le col assez décevante (un panorama de 45° maximum).
Au col, sous nos yeux débouche un sentier en provenance des crêtes du Lys d’où descendent des "touristes à la pelle", arrivés là en télésiège. Frustrant pour qui vient de grimper plus de 1100 mètres de dénivellés...
Beaucoup plus sympa, la montée vers le petit lac du Barbat, à mi-parcours dans la vallée. Très belle vue sur le Grand Basbat (2813m), un pic dominateur où la rocaille règne. Passé 2500 m, les Pyrénées ne sont plus les mêmes : arides, pelées, rocailleuses, austères, abruptes.
Si c’était à refaire, nous n’irons qu’à ce lac ou au Grand Barbat... selon l’entrainement.
L’objectif : Le col d’Ilhéou et le lac du Barbat
Montée régulière mais raide
Le col d’Ilhéou
Ambiance champêtre au col
La mort vient de frapper, les vautours ne sont toujours pas là ! Assez rare.
les Pyrénées sont subtiles ; elles ont de l’esprit (c’est pour ça qu’elles s’érigent sur plusieurs départements). Moi qui ne grimpe plus, ce matin encore pourtant sur l’Aubisque, en voiture (pas comme ces fous du vélo qu’on double à midi à 15 km du sommet), et descente sur Ferrière, les yeux écarquillés, toujours le même bonheur. En bas de l’échelle désormais, mais la même saveur descendue des sommets.