Paloise, journaliste, photographe mais aussi montagnarde, Laurence Fleury se retrouve "aide gardien" du jour au lendemain. Rien d’idyllique, ni de romantique et un livre à l’arrivée : "Une saison en refuge", écrit là-haut.
"Ce livre est un regard très personnel sur le métier de gardien de refuge. Il reflète le quotidien de bon nombre de gardiens. Un quotidien aux antipodes de l’image idyllique que l’on peut s’en faire, tant que l’on n’est pas passé derrière le comptoir.
Relations difficiles avec les collègues, pire encore avec les clients, pour qui tout est dû dès lors qu’ils paient. Ménage, corvée de "chiotes", portages... Ma vision romantique du métier a bien vite perdu de sa superbe.
Un gardien de refuge n’a rien d’un ermite retiré dans la solitude des cimes. Mieux vaut, pour endosser la fonction, ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot et savoir faire mille choses à la fois : Etre infirmière, psychologue, montagnard, connaître les lieux pour indiquer le chemin à suivre, et surtout magicien pour commander le soleil quand les clients le réclament.
Est-ce parce qu’ils paient que les clients ont tous les droits ? Comment surmonter la proximité sur ce vaisseau d’altitude ? Pourquoi suis-je arrivée à me sentir seule au monde alors que le refuge était plein comme un oeuf ?
Mon récit, incisif, drôle, affligeant parfois, raconte la réalité du travail en refuge. Une drôle d’expérience, à laquelle je ne m’attendais pas. C’est pour tenir le coup que j’ai écrit ces pages lorsque j’étais là-haut."
- par Laurence Fleury
Un livre, publié aux éditions Gypaète en vente dans toutes les bonnes librairies du grand sud ouest, et par internet via le site : http://gypaete.fr
J’ai parfois du mal à comprendre que l’on puisse aimer la montagne, savoir qu’elle se mérite et rend humble, et parallèlement, ne pas montrer de respect envers le travail et le service rendu ...
Comment peut-on croire que le fait de payer autorise à n’agir que comme bon vous semble, au mépris des autres ?
J’aime beaucoup les refuges de haute montagne , le Refuge Russell en particulier , mais il n’est pas gardé ! Et je ne fais qu’y passer. Maintenant pour ce qui est en etre gardien c’est tout autre chose . Il faut, a mon avis ,beaucoup aimer la montagne sous tous ses aspects avec ses contraintes ,ses joies car il y en a et il faut s’y préparer bien longtemps a l’avance et de ce fait je ne suis pas étonné, que mal préparée a une telle expérience vous soyez un peu déçue . Ne vous arrettez pas sur un "échec"
> Pyrénées - "Une saison en refuge"
4 juin 2012, par mael
Le Russel, c’est la grande classe, panneau photo pour avoir un peu de lumière et surtout surtout du couchage confortable,ça change de la planche de bois ;) et le décor est...bref à faire et à refaire.