La Culture (avec un grand C) tous nos responsables s’en gargarisent. Mais ce n’est pas certain que le théâtre dit "classique" les interesse.
Localement à Pau en 2012 ça semble être l’absence de toute volonté d’examen si on en croit l’interview de l’adjointe à la culture Mme Lérou-Pourqué qui "argumente" devant le journaliste [cf La Républiques des Pyrénées , le 10 février ]
pour ne pas regarder le dossier du théâtre L’Echiquier, avec notamment :
ne pas toucher aux aides et à la politique actuelle de répartition , avec pour raison( ?) "le poids des liens tissés avec certains... ). Le clientélisme semble encore tenir lieu de politique municipale
la Ville ne souhaiterait pas opérer de façon autonome et attendrait, pour se prononcer que la DRAC (c’est à dire l’Etat et le Ministère)) dise quelles troupes sont interessantes pour développer la politique du Ministère
le prétexte de ne rien faire ni modifier, au motif qu’il y a un problème de salles.
Il n’y a nulle exagération dans les constations énumérées ci dessus. Pour le montrer un extait du papier est reproduit ci-après :
Si Hélène Lérou-Pourqué reconnaît « une inégalité dans les subventions » liée au poids des liens tissés depuis longtemps par certaines compagnies avec la Ville, explique-t-elle, l’adjointe à la Culture rappelle que la collectivité « n’a pas vocation à assurer la survie des troupes de théâtre ». Nombreuses sur Pau, toutes n’ont pas non plus les mêmes statuts. « Il y a eu dans notres société un essor de la création encouragé par les politiques publiques mais les finances publiques ne sont pas extensibles.
L’enveloppe des subventions est au maximum depuis plusieurs années. Il faut soutenir les professionnels mais comment faire ? Nous nous interdisons de juger la qualité d’une troupe. Nous nous appuyons donc sur les compétences de partenaires comme la Drac (direction régionale des affaires culturelles) » explique Hélène Lérou-Pourqué qui aimerait mener « un travail dans le cadre des politiques publiques culturelles » mais que « faute d’un nouvel équipement pour le théâtre, il ne peut être mené à bien pour l’instant ».
Pour éclairer, les chiffres trouvés dans la publication de la Ville "Subventions aux associations" , (pour un total de plus de 16 millions d’euros) :
les subventions Théâtre aux 9 troupes paloises aidées, en 2011 (avant la rallonge, non publiée à ce jour) 159.000 euros
la troupe (professionnelle) paloise la plus dotée : environ 90.000 euros
la moins dotée , celle dont on parle ici le Théâtre de l’Echiquier : 1.5000 euros.
Seulement le poids des liens tissés ? Plutôt, ne pas laisser s’ouvrir le débat (la boîte de Pandore) sur les subventions accordées généreusement à ceux qui sont suffisamment ...
en Cour.
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